Zarco : « Je pense que nous avons un bon rythme de course »

Johann Zarco s’est adjugé sa toute première pole position de l’année, sur le Circuit de Catalunya.

Johann Zarco (Ajo Motorsport), qui pointe en quatrième position du Championnat à 17 points de Sam Lowes, n’avait encore jamais dominé de qualifications cette année, mais le Champion du Monde a su rectifier le tir sur la piste de Montmeló, en allant chercher le meilleur tour en 1’49.179. Le pilote du team Ajo Motorsport devançait de trente-cinq petits millièmes Álex Rins (Paginas Amarillas HP40), qui l’avait battu le matin même d’un souffle. Vainqueur de la précédente édition du Grand Prix de Catalogne après être parti de la première place, le Français sera sans nul doute un des sérieux prétendants à la victoire d’autant plus qu’il reste sur un succès au Mugello face à Lorenzo Baldassarri (Forward Team).

Johann Zarco : « C’est un peu comme si c’était mon Grand Prix. J’habite plus près d’ici que du Mans et beaucoup d’amis viennent me supporter car c’est plus proche pour eux. J’aime ce tracé, j’ai un bon rythme depuis le début du week-end et je me sens bien. Ce matin nous avons dû trouver nos marques avec le nouveau tracé. Álex Rins s’est montré très impressionnant, il a été très fort dans les premiers tours mais j’ai ensuite été en mesure d’améliorer pour décrocher la pole position, ma première cette année. Je suis très content car mon objectif était de partir en première ligne. Je pense que nous avons un bon rythme pour demain, que nous allons tâcher de conserver. Je vais me battre et je verrai s’il est possible de gagner. »

J’aimerais honorer la mémoire de Luis Salom en remportant la course.

« Nous avons tous connu un moment difficile ce week-end. J’aimerais honorer la mémoire de Luis Salom en remportant la course demain. C’était un gars bien. Je le connaissais depuis la Red Bull Rookies Cup en 2007. Nous avons couru ensemble durant plusieurs années. À de nombreuses reprises, je me suis battu contre lui en course. C’est vraiment bizarre ce qu’il s’est produit. Quand j’évoque ce sujet, il me vient l'envie de pleurer tant l’émotion est grande, même si ça fait partie des risques du métier. Nous devons rester concentrés autant que possible, pour garder le contrôle de tout et éviter ce type d’accidents mais parfois ce sont des choses qui arrivent. Nous sommes tous très tristes. »