Lorenzo : « J’ai fait trois erreurs, ce n’est pas normal »

S’il est rare de voir Jorge Lorenzo chuter, le Majorquin a surpris par son manque de confiance au Sachsenring et est tombé deux fois samedi.

Après des essais libres décevants et une première chute vendredi, Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP) a pour la première fois de sa carrière dû participer à la séance Q1 samedi au Sachsenring. En progrès sur son set-up et grâce à des températures plus élevées que la veille, le Majorquin n’a pas tardé à s’installer au sommet du classement de la Q1 mais a ensuite chuté et concédé la première position à Danilo Petrucci. 

L’Italien étant le seul à lui être passé devant, Lorenzo a pu rejoindre la Q2 et semblait être en mesure de viser une position qui lui aurait permis de limiter la casse, jusqu’à ce qu’une nouvelle chute ne mette fin à sa séance. 

Le Champion en titre sera finalement onzième au départ du Grand Prix GoPro d’Allemagne et n’avait plus manqué de se qualifier dans le Top 5 deux courses de suite depuis 2013.

Jorge Lorenzo : « Sur ma deuxième chute, je n’ai pas freiné trop dur ou trop tard mais je n’avais pas suffisamment fait monter les pneus en température sur le tour précédent. J’allais droit et je ne freinais pas très fort quand j’ai perdu l’avant. Ce sont trois erreurs de ma part et ce n’est pas normal pour moi mais ce week-end c’est arrivé. Nous avons amélioré la moto à chaque séance et au final nous étions assez compétitifs sur pneu neuf, surtout en Q1. Sur le tour où je suis tombé, j’aurais peut-être pu faire un chrono de 1’21.5 ou 1’21.4. Après ma chute, nous avons fait quelques modifications pour la Q2 mais nous n’avions plus assez de pneus neufs, il ne m’en restait plus qu’un. Je suis donc parti avec un pneu qui avait déjà fait neuf tours et j’ai été assez impressionné par le chrono, de 1’22.0. J’imagine qu’avec un pneu neuf nous aurions pu être en première ou en deuxième ligne mais je n’ai malheureusement pas pu finir ce tour. Je suis onzième, c’est une mauvaise position sur la grille mais c’est là où j’ai fini. »