1994 – Le Grand Prix d’Australie, qui se tenait alors sur le tracé d’Eastern Creek, faisait office d’épreuve inaugurale. Le Champion du Monde en titre Kevin Schwantz (Suzuki), Mick Doohan (Honda) et Luca Cadalora (Yamaha) étaient annoncés comme grands favoris, à une époque dominée par les constructeurs japonais. Une firme italienne tentait néanmoins de défendre sa place : Cagiva. Cette marque, propriété des frères Castiglioni, s’était hissée sur le podium avec Randy Mamola en 1988. Sa première victoire, œuvre d’Eddie Lawson, était arrivée en 1992. Seul un titre manquait à Cagiva et leur pilote John Kocinski comptait bien s’atteler à cette tâche, et ce dès la première manche.
2003 - Valentino Rossi (Honda) était déjà assuré du titre mondial en arrivant à Phillip Island, pour l’avant-dernière épreuve de la saison. L’Italien n’avait plus rien à prouver mais entendait bien se battre de nouveau pour la victoire. Tout s’est pourtant compliqué en course, lorsque ce dernier s’est vu infliger une pénalité de dix secondes pour avoir doublé sous drapeau jaune. Le natif d’Urbino imprima alors un rythme effréné pour remonter au classement. L’autre enjeu de cette course fut la lutte pour la troisième marche du podium entre Nicky Hayden (Honda), Sete Gibernau (Honda) et Tohru Ukawa (Honda).
2015 – Le Grand Prix d’Australie constituait l’antépénultième étape du calendrier et deux pilotes étaient encore en lice pour le titre : Valentino Rossi et son coéquipier Jorge Lorenzo (Yamaha). Dix-huit points séparaient alors l’Italien de son dauphin. Cette course, que beaucoup considèrent comme l’une des meilleures de l’ère MotoGP™, fut le théâtre d’une lutte acharnée aux avant-postes entre les deux pilotes Yamaha, combat auquel se mêlèrent également Andrea Iannone (Ducati), Marc Márquez (Honda), Maverick Viñales (Suzuki) et Dani Pedrosa (Honda).