Dovizioso récompensé d’une deuxième place

Andrea Dovizioso renoue avec le podium au terme d’une course riche en rebondissements au Japon.

Qualifié en quatrième position sur la grille de départ du Grand Prix du Japon, Andrea Dovizioso (Ducati Team) a perdu deux places à l’entrée du premier virage. Mais l’Italien fut en mesure de les récupérer par la suite. Mieux encore, le natif de Forlimpopoli allait rapidement hériter du troisième rang, compte tenu de la chute de son compatriote Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP). Et à coup de dixièmes, le pilote Ducati parvenait finalement à revenir au contact de son futur coéquipier Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP), qu’il comptait passer dans les derniers tours, jusqu’au moment où le Majorquin se fit piéger.

Andrea Dovizioso, à qui la deuxième marche du podium semblait alors promise, dut ensuite contenir un ultime retour de Maverick Viñales (Team Suzuki Ecstar) et y parvint. Le pilote transalpin inscrivait ainsi son cinquième Top 3 de l’année.

Andrea Dovizioso : « J’ai pris un bon départ mais avec Valentino on s’est un peu gêné. Du coup j’ai freiné plus tôt et j’ai perdu quelques positions. À partir de là, ça s’est un peu compliqué. Je me suis rendu compte que Marc et Valentino étaient plus rapides, alors je me suis focalisé sur Aleix. Après la chute de Valentino, je me suis dit qu’il était sans doute possible de rattraper Jorge. Il était rapide mais je voyais bien qu’il n’était pas à 100%. J’ai essayé d’opérer la jonction sans prendre trop de risques, car une erreur est vite arrivée comme on a pu le voir aujourd’hui. Je savais que j’avais l’avantage sur certaines portions du tracé. La course était longue et le circuit comporte de gros freinages, mais au fil des tours je reprenais quelques dixièmes. À cinq tours de la fin, nous étions vraiment proches. J’avais entrepris de le passer, mais il est parti à la faute, ce qui m’a facilité la tâche. Je pense que son pneu avant a glissé sur la bande blanche. Sur la fin, j’étais concentré sur mon panneautage car je voyais que Maverick revenait sur moi et il est généralement très fort à ce moment de la course. Mais mon rythme était bon, ce qui m’a permis de le contrôler. »