Motegi : sacre anticipé pour Márquez

Marc Márquez (Repsol Honda Team) était convaincu de devoir attendre jusqu’à Phillip Island pour coiffer une troisième couronne mondiale en MotoGP™. Avec 52 points d’avance sur Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP) et 14 de plus sur Jorge Lorenzo (Movistar Yamaha MotoGP) à trois épreuves de la fin, le pilote du team Repsol Honda se devait en effet triompher à tout prix mais pas seulement. Valentino Rossi ne devait pas faire mieux que 15e, Jorge Lorenzo ne devait quant à lui ne pas figurer sur le podium. Les chances de l’Espagnol étaient autrement dit très minces à Motegi, mais les courses sont souvent imprévisibles…

Parti de la deuxième position sur la grille, l’Espagnol s’emparait au quatrième tour des commandes de l’épreuve, que plus jamais il ne lâchera. Au septième tour, un premier coup de théâtre survient avec la chute de Valentino Rossi. Ce dernier occupait alors la deuxième place.

Et le team Movistar Yamaha MotoGP ne fut malheureusement pas au bout de ses peines car treize tours plus tard, Jorge Lorenzo partit lui aussi à la faute. Aucun pilote de l’équipe ne rallia l’arrivée. Ce scénario, qui ne s’était plus produit depuis sept ans, permettait de ce fait à Marc Márquez d’être sacré avant l’heure. À 23 ans, le représentant Honda devenait alors le plus jeune quintuple Champion du Monde de l’histoire toutes catégories confondues (125cc – 2010, Moto2™ - 2012, MotoGP™ - 2013-2014-2016).

Ce jour-là, Andrea Dovizioso (Ducati) qui était venu mettre la pression à Jorge Lorenzo en fin de course et Maverick Viñales (Team Suzuki Ecstar) l’accompagnaient sur le podium.

Tombé lors deuxième séance d’essais libres, Dani Pedrosa (Repsol Honda Team) avait quant à lui dû rentrer en Europe pour se faire opérer de la clavicule. Son remplaçant Hiroshi Aoyama inscrivit le point de la quinzième place.