Zarco : « Un beau résultat »

Cinquième sous le drapeau à damier, le double Champion du Monde a terminé au rang de premier pilote Yamaha à Spielberg.

Johann Zarco (Monster Yamaha Tech3), qualifié en deuxième ligne sur la grille de départ du Grand Prix NeroGiardini d'Autriche, a bouclé les trois premiers tours au septième rang avant de prendre l'ascendant sur Dani Pedrosa (Repsol Honda Team) et Maverick Viñales (Movistar Yamaha MotoGP) pour s'emparer de la cinquième place. 

Dans le sillage de Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP), le Français réussissait à s'en défaire au 13e passage avant de s'incliner face à la Honda de Pedrosa. Après quoi Zarco s'est concentré pour à la fois maintenir un avance confortable sur les deux pilotes du team Movistar Yamaha MotoGP, mais aussi pour combler l'écart sur la Ducati de Jorge Lorenzo (Ducati Team). 

Zarco ralliait tout compte fait l'arrivée en cinquième position, à sept secondes du vainqueur Andrea Dovizioso (Ducati Team). Grâce à ce sixième Top 5 de la saison, le pilote tricolore affiche désormais 99 points au compteur.

Johann Zarco :
« Je suis content de mon week-end. Je termine sur un bon résultat et je pense avoir beaucoup appris de nouveau, car j’ai su adapter mon pilotage au fur et à mesure de l’usure des pneus. Je me rends compte aujourd’hui que je peux faire de belles choses quand j'ai un bon feeling sur la moto. J’ai pris un bon départ, mais j’ai perdu le contact avec les leaders durant les premiers tours, le temps que mon pneu tendre atteigne sa bonne température. Il faisait plus chaud aujourd’hui qu’aux essais, mais je n'ai pas voulu opter pour le médium, car il ne m’avait pas procuré de bonnes sensations. Après six tours, je me suis senti plus à l’aise et j’ai commencé à revenir sur le groupe de tête. Comme les pneus se comportaient bien, j'ai pu doubler Pedrosa et Rossi. Les écarts se sont ensuite stabilisés, je perdais un peu à l’accélération et il m’était difficile d’attaquer au freinage. Dans les cinq derniers tours, mon pneu arrière a perdu de son grip. J'ai alors fait en sorte de maintenir mon avance sur Viñales, tout en essayant de grignoter mon retard sur Lorenzo. J’ai pris un peu des risques, mais pas trop, car je ne voulais pas commettre d’erreurs. Nous étions proches les uns des autres. Il n’y avait pas moyen de souffler. Au final, cette cinquième place est un beau résultat. Je finis devant les deux officiels Yamaha, ce qui est la meilleure chose que je puisse faire pour mériter à l’avenir une moto d’usine. »