Le circuit de Motegi a souvent réussi par le passé à Johann Zarco (Monster Yamaha Tech3). Le Français y a inscrit la toute première victoire de sa carrière en 2011 après avoir battu les deux représentants Aspar Hector Faubel et Nico Terol dans le cadre de la course 125cc. Le tricolore y a également décroché sa première couronne mondiale en Moto2™, il y a deux ans et cette saison, pour ses débuts en MotoGP™, le représentant du team Monster Yamaha Tech3 a su tirer son épingle du jeu durant les qualifications.
Sur une piste qui commençait doucement à sécher, le double Champion du Monde Moto2™ faisait le choix de conserver les pneus pluie, à la différence de certains de ses adversaires comme Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP) ou encore Marc Márquez (Repsol Honda Team), qui dominait alors la hiérarchie avec une avance de plus d’une seconde :
« C’est le genre de week-end où il y a un coup à jouer, car certains pilotes sont en difficulté […] Il y avait moins d’eau sur la piste durant les qualifications. C’était presque sec, mais pas assez pour chausser les slicks. S’il y avait eu cinq minutes de plus, ces derniers auraient pu être une option. Pour ma part, j’avais un bon feeling dans ces conditions, j’ai donc attaqué. Au final, notre stratégie était parfaite. »
Johann Zarco s’emparait en effet de la pole position pour un peu plus de trois dixièmes, sa seconde en MotoGP™ après Assen, obtenue par ailleurs dans des conditions assez similaires…
« Je suis si content. Après Assen, je me disais que je n’allais peut-être avoir qu’une seule pole position finalement cette année, mais en fait non ! »
Le tricolore espère désormais concrétiser en course, mais quelles que soient les conditions, ce dernier se montre plutôt confiant.
« Difficile de dire quelles seront les conditions demain. Peut-être que nous serons confrontés à un flag-to-flag, peut-être que nous devrons changer de moto. Une course sur piste sèche peut-être sympa, même si nous avons roulé que sous le mouillé jusqu’à présent. Je pars de la pole position, j’aurais donc le temps de trouver mon rythme. Et en cas de pluie nous avons les références nécessaires. Partir de devant est important car vous n’êtes pas gêné par les projections d’eau. Je vais donc tâcher de mettre cette pole position à profit pour rester devant. »