Fran a rejoint Dorna Sports fin 2015. Rattachée au service World Superbike dans un premier temps, elle devient LA rédactrice anglaise du site motogp.com courant 2016. Fran rédige également les communiqués officiels, ceux de l’Asia Talent Cup, du Junior Talent Team et de la British Talent Cup, qui débute cette année. Cette saison, elle fera également du commentaire, sur certaines épreuves du FIM CEV Repsol.
Depuis la création du Championnat du Monde en 1949, le titre s’est décidé à 18 reprises lors de la finale ; soit un quart du temps. Et année après année, la compétition se fait toujours plus intense, démonstration encore une fois en chiffres. Trois des cinq précédentes couronnes ont été attribuées à Valence. Alors pourquoi 2018 échapperait à la règle ?
‘Never say never in MotoGP™’… l’expression prend tout son sens au fil des saisons. En 2016, pas moins de neuf pilotes s’étaient d’ailleurs imposés, dont deux issus de teams indépendants : Cal Crutchlow (LCR Honda Castrol) et Jack Miller (Alma Pramac Racing), qui sur le papier pourtant n’étaient pas donnés favoris.
En 2017, ‘seulement’ cinq vainqueurs différents furent à dénombrer, mais cette campagne restera tout de même un grand cru, explication… Les 23 pilotes engagés à plein temps ont tous marqué des points. La lutte fait également rage entre les constructeurs puisque trois d’entre eux ont remporté au moins quatre victoires. Par ailleurs, les Top 4 du Championnat se tenaient en à peine dix points à la mi-saison, tandis que Dani Pedrosa (Repsol Honda Team) – alors cinquième – pointait à 26 unités du leader. Au moment de la trêve estivale, le compteur de Marc Márquez (Repsol Honda Team) affichait 199 points, un score relativement ‘bas’, le plus bas qu’on ait d’ailleurs vu depuis l’introduction du système à points. Et à Aragón, le futur Champion du Monde ne possédait que 16 longueurs d’avance sur le troisième, Maverick Viñales (Movistar Yamaha MotoGP). Jamais dans l’histoire les trois premiers n’avaient été aussi proches à ce stade de l’année.
Sur cette même épreuve, Tito Rabat (Reale Avintia Racing) avait rallié l’arrivée à tout juste 26,082 secondes du vainqueur Marc Márquez. Un record… et à quand remontait le précédent ? Au Grand Prix d’Autriche ! Sachez aussi que cinq des dix courses les plus serrées se sont tenues… en 2017 ! Là encore, les chiffres parlent d’eux mêmes. De 1949 à 2016, le Top 15 s’était tenu en moins de 35 secondes sur seulement cinq épreuves. Oh, le Top 15 ne vous intéresse pas ? Qu’à cela n’en tienne… Le Top 10 le plus serré revient au Grand Prix d’Italie 2017 !
Alors que nous disent tous ces chiffres ? Que le Championnat est plus disputé que jamais, y compris aux avant-postes ; raison pour laquelle il est d’ailleurs de plus en plus fréquent d’aller jusqu’à Valence pour voir le titre décerné. Ces moments de joie, ces larmes, cette course à l’adrénaline… finalement c’est ce que chacun attend des Grands Prix. Et il y a fort à penser que 2018 suivra cette même tendance.
La pré-saison nous a d’ores et déjà donné un petit aperçu de ce que nous réserve la saison 2018, avec un règlement technique destiné à rapprocher équipes indépendantes et équipes satellites. Autre statistique intéressante : 33 titres sont représentés en MotoGP™ cette année*, autant dire que les pilotes ne seront pas là pour faire de la figuration.
Et avec l’ajout de la Thaïlande au calendrier, tout porte à croire que les records établis soient de nouveau battus cette saison.
Voilà ce que sera le MotoGP™ en 2018. Alors assurez-vous de ne manquer aucune course, aucune session avec le VidéoPass.
*Titre de Cal Crutchlow en WorldSSP inclus