Dovizioso – Márquez : 3 – 0

Spielberg, Motegi et maintenant Losail : Marc Márquez ne parvient décidemment pas à faire plier Andrea Dovizioso dans le dernier virage !

« Le plus dangereux pour la course reste Andrea ! » : Voici ce qu’avait déclaré Marc Márquez (Repsol Honda Team) à l’issue des qualifications et l’Espagnol avait juste. Qualifié en cinquième position sur la grille, son adversaire avait pourtant perdu un peu de terrain au départ, mais progressivement ce dernier parvenait à se frayer un passage jusqu’à se positionner dans la roue du Champion du Monde. À cinq tours de la fin, les deux hommes prenaient l’aspiration sur Johann Zarco (Monster Yamaha Tech3), longtemps leader. Andrea Dovizioso tentait dès lors de se détacher… en vain !

« Mon départ n’a pas été merveilleux, j’étais assez loin. Mais j’ai décidé de prendre mon temps pour remonter car je ne voulais pas taper dans mes pneus et ma stratégie était la bonne, expliquait le transalpin. Il n’y a qu’à voir mes derniers tours : quand j’ai essayé de m’échapper, je ne pouvais pas car mon pneu arrière était totalement détruit. »

Les derniers tours allaient ainsi virer au duel entre le Champion du Monde et son dauphin. Marc Márquez porta une attaque sur le pilote Ducati à hauteur de la courbe 16. Une manœuvre qui n’était pas sans rappeler Spielberg ou Motegi 2017. N’en déplaise à l’Espagnol, son adversaire résistait une fois de plus, pour s’imposer avec 27 petits millièmes d’avance.

« Je crois que je dois changer de stratégie car je pense qu’il a tout à fait compris ma façon d’agir, confiait l’Italien en plaisantant. À vrai dire je n’aurais pas pu faire autrement. Je suis content d’avoir pu répéter ça, même si c’était plus compliqué cette fois. Marc avait davantage refermé la trajectoire, il y avait beaucoup moins de place. Mais j’ai pu profiter du moteur de ma Ducati pour conserver la première place […] Je suis content car nous avons confirmé notre bon travail de cet hiver. Notre moto est bien meilleure comparé à la saison passée. »

« Je me devais de tenter quelque chose, sinon je n’allais pas dormir. Je me suis rapproché de lui, j’ai retardé mon freinage tant bien que mal, mais il s’est mieux débrouillé que moi. Je pense quoi qu’il en soit qu’il aurait été capable de me battre avant la ligne d’arrivée. Andrea mérite cette victoire, il était tout simplement plus rapide que nous. Pour ma part, je suis très content de terminer ce week-end sur une deuxième place, d’empocher ses 20 points. C’est un des circuits les plus compliqués pour nous ; malgré tout nous avons été capables d’être là. Et puis je pense que c’était une belle course en termes de spectacle. C’est le genre de course que nous aimons. »

La revanche dans 15 jours en Argentine ?