J-2 avant le GP de France : Entretien avec Perolari

motogp.com est allé à la rencontre de Corentin Perolari, qui s’apprête à disputer sa toute première course en mondial Moto2™ !

Quatre représentants tricolores seront présents sur la grille Moto2™ ce week-end au Mans, parmi eux : un certain Corentin Perolari. Pour le Gardois, engagé en tant que wildcard, il s’agira d’ailleurs d’une grande première !

Le monde de la vitesse, ce Français l’a découvert il y a de cela quelques années aux côtés de… Johann Zarco et Laurent Fellon. Passé par la Red Bull MotoGP™ Rookies Cup où il officiera le temps de deux saisons, Corentin Perolari migre ensuite vers l’endurance avec le team Louit Moto 33. Parallèlement, le tricolore disputera trois épreuves en FIM CEV Repsol Moto2™, avec des résultats plutôt concluants ; ce qui lui vaut d’être titularisé à temps complet sur la Transfiormers. C’est d’ailleurs au guidon de cette moto, qu’il évoluera pour le Grand Prix de France. Alors dans quel état d’esprit est-il à quelques jours de ses grands débuts ? motogp.com lui donne la parole !

Tu disputeras le Grand Prix de France en tant que wildcard. Peux-tu nous expliquer comment ça s’est fait ?
« En début d’année, je n’avais aucun guidon. J’avais juste l’endurance avec Fred Louit et puis Christian Boudinot m’a proposé de faire l’intégralité de la saison Moto2™ du Championnat d’Europe, sachant que la saison précédente j’avais déjà fait trois courses et que ça s’était bien passé. Nous avions également dans l’idée de participer au Grand Prix de France, du coup nous avons fait en sorte de trouver le budget et nous avons déposé une candidature, qui fut par la suite acceptée. »

Que représente, pour toi, le fait de participer à cette épreuve ?
« Alors avant tout il s’agira d’une grande première. Courir le Grand Prix de France est le rêve de tout pilote tricolore, en tout cas pour moi ça sera un grand plaisir. Nous verrons ce que ça donne sur place. »

Comment prépare-t-on sa première apparition en Grands Prix ? En tant que pilote du FIM CEV Moto2, quelles difficultés penses-tu rencontrer ?
« J’ai une moto un peu différente comparé aux autres puisque j’évoluerai sur ma Transfiormers. En fait les autres machines ont une fourche, alors que la Transfiormers dispose de suspensions FIOR à l’avant. Mais je vais me battre avec ce que j’ai et je vais me donner à fond, pour tenter de décrocher le meilleur résultat possible pour le public français […] Le niveau est déjà assez élevé en CEV, j’imagine à peine ce que ça peut donner en Grands Prix. J’ai conscience des difficultés qui m’attendent, mais je reste calme, je ne ressens pas de pression particulière. »

As-tu un objectif particulier en tête ?
« Non. Comme je le disais, je veux faire du mieux possible tout en gardant le sourire et je pense que tout le monde sera content ! »