1’32.791 : c’est le chrono établi ce samedi, en toute fin de Q2, par un certain Marc Márquez (Repsol Honda Team). L’Espagnol se voyait alors récompensé de la pole ; un résultat qui avait néanmoins une saveur spéciale à ses yeux…
« C’est ma première pole à Assen en MotoGP™, mais c’est aussi la première fois de l’année que j’y ferai honneur, car j’avais écopé d’une pénalité à Austin, explique-t-il. Je suis content de la façon dont les choses se déroulent jusqu’à présent. J’ai encore quelques doutes sur les pneus, il faut qu’on analyse tout ça pour faire le bon choix. Ceci étant, nous avons un bon rythme, alors que d’ordinaire c’est une piste difficile pour notre moto. Je pense que nous serons en mesure de nous battre pour la victoire, même si personnellement je vois plus une course de groupe avec Valentino, Maverick, Cal et Andrea. »
La concurrence était en effet toute proche à l’issue des qualifications. Preuve en est seulement 41 millièmes le séparaient de Cal Crutchlow (LCR Honda Castrol) et 59 de Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP), dernier vainqueur en date sur ce circuit.
« Ce week-end est plus serré que jamais, confirme l’Italien. Plusieurs pilotes peuvent jouer la victoire sur différentes motos. Partir de la première ligne était donc très important. C’était également crucial pour moi de retrouver un bon rythme après cette chute de la FP4. Nous devons encore peaufiner quelques détails et puis il faudra bien choisir ses pneus. »
Alors, la victoire se jouera-t-elle dans le dernier virage, comme ça avait été le cas en 2017... ou en 2015 ? Marc Márquez n’exclut en tout cas pas cette possibilité.
« Vous croyez vraiment que je ne vais rien tenter dans le dernier tour ? Si j’ai une option, bien sûr que j’essaierai, déclare-t-il à l’antenne de Movistar. Nous arrivons bientôt à la mi-saison, alors si je peux inscrire cinq points de plus au Championnat, je ne vais pas m’en priver. Disons qu’il faudra bien cerner les choses sur le moment. »
Valentino Rossi se montrait pour sa part plus superstitieux…
« Une victoire au finish ? Ça se pourrait ! Mais quand on dit que la course se décidera dans le dernier virage, ça n’arrive jamais, répond-t-il en plaisantant. Donc mieux vaut ne rien dire et attendre de voir. Quoi qu’il en soit depuis le début, je me sens bien. Je pense donc être compétitif. »