Rossi vs Dovizioso : Les deux facettes du duel

Valentino Rossi et Andrea Dovizioso se seront affrontés jusqu’au dernier virage !

L’ultime chicane du tracé d’Assen est traditionnellement le théâtre de duel. Cette année, la victoire ne se sera certes pas jouée à cet endroit ; en revanche ce fut effectivement le cas pour la quatrième place.

D’un côté Andrea Dovizioso (Ducati Team), de l’autre Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP) : Le pilote Ducati avait l’avantage à l’entame du dernier tour. Le nonuple Champion du Monde, vainqueur de la précédente édition, allait malgré tout tenter une manœuvre dans l’ultime portion. En vain, le représentant du team Movistar Yamaha devait définitivement s’incliner face à son compatriote. Mais si Valentino Rossi éprouvait une certaine amertume, ce n’était pas tant pour ce dernier virage….

« J’avais un pneu soft à l’arrière, du coup j’ai tenté de gérer au mieux durant la course mais je savais que ça serait limite, explique-t-il. À quatre tours de la fin, j’étais deuxième et puis arrivé dans le premier virage, Andrea a essayé de me passer. Il est rentré très fort, je n’ai pas eu d’autres choix que d’écarter. Nous avons perdu énormément. C’était une attaque agressive à mon goût, comme beaucoup d’autres dans cette course. Mais à ce moment précis de la course, ça n’était pas forcément la bonne stratégie car nous avions le potentiel pour terminer sur le podium l’un comme l’autre… et au final nous n’arrivons que quatrième et cinquième. »

De son côté, Andrea Dovizioso se défendait.

« Normalement celui qui est à l’intérieur a raison et en l’occurrence j’étais sur la trajectoire. À mon sens, c’est lui qui fait une erreur d’appréciation, déclare-t-il à l’antenne de la Sky. Mais j’ai fait ma course, il a fait la sienne, c’est aussi simple que ça, pas de polémiques. »

« Je ne suis un peu déçu de mon résultat, ajoute-t-il. Mais arrivé dans les huit derniers tours, je n’avais plus de pneu arrière. Du coup je ne pouvais pas rivaliser face à Marc. Adapter la moto aux pneus, c’est vraiment un point sur lequel nous devons vraiment travailler. Malgré tout, le fait d’avoir été aussi proche sur un tracé comme celui d’Assen est important. »