Morbidelli, Quartararo : « Ne retenir que le positif ! »

À l’image de Joan Mir, Franco Morbidelli et Fabio Quartararo auront tout de même réalisé des prometteuses performances au Qatar…

Franco Morbidelli et Fabio Quartararo (Petronas Yamaha MotoGP)… L’Italien et le Français font véritablement partie des révélations de ce premier rendez-vous, au même titre d’ailleurs que Joan Mir (Team Suzuki Ecstar). Une surprise en soi ? Pas vraiment, compte tenu du rythme affiché par les deux représentants du team Petronas Yamaha SRT durant l’ultime Test de pré-saison disputé sur cette même piste.

Malgré deux premières journées prometteuses, leur course allait toutefois prendre une tournure bien différente de celle espérée, à commencer pour Fabio Quartararo, puisque avant même de s’élancer pour le tour de formation, ce dernier calait sur la grille. Une erreur, selon ses propres aveux, qui venait ruiner quelque peu son travail, sachant que le Niçois s’était assuré d’une cinquième place en qualifications. Contraint de partir de la pitlane, le tricolore allait tout de même parvenir à effectuer la jonction sur le peloton, au point même de signer le meilleur tour en course. Mais à vouloir remonter au plus vite, le rookie allait taper dans ses pneus et se retrouver en difficulté sur la fin. Il terminait ainsi son tout premier Grand Prix MotoGP™ aux portes de points…

« J’ai fait une erreur au début du tour de formation et la moto a calé. J’ai donc été contraint de partir depuis la pitlane. Dès lors c’était très compliqué, car les pneus étaient très froids, tout comme les freins. J’ai perdu énormément de temps sur les six premiers virages. Mais c’était la seule manière de rester sur mes roues, explique-t-il. L’objectif était de rester avec les hommes de devant, tout en gardant un peu de gommes pour la fin. Malheureusement j’ai dû faire tout le contraire, résultat les pneus étaient assez abîmés sur la fin. Je pense qu’on doit laisser le négatif ici et ne retenir que le positif. L’air de rien j’ai engrangé énormément d’expérience sur cette course ! »

Franco Morbidelli, crédité du huitième temps en qualifications, restait lui aussi très légèrement sur sa faim, avec cette 11e place finale. À l’instar de son coéquipier, cette course se sera tout de même avérée constructive.

« Mon Grand Prix s’est en quelque sorte déroulé en deux temps, raconte le transalpin. J’ai fait une bonne première partie de course. Malgré un mauvais départ, j’ai pu facilement revenir sur le groupe de tête, tout en parvenant à gérer les pneus… enfin je croyais. Avec du recul, je dirais en fait que nous avions opté pour les mauvais pneus. J’avais choisi des softs, alors que tous les autres étaient en médiums. Résultat, passé le cap de la mi-course, j’ai commencé à avoir du mal à les suivre. C’est dommage, car la vitesse était là. Quoi qu’il en soit, je pense que nous avons très bien travaillé. Nous étions très forts tout au long du week-end. Nous devons donc retenir que le positif en vue de l’Argentine. »

Franco Morbidelli, Petronas Yamaha SRT, VisitQatar Grand Prix

Finalement celui qui s’en sortait le mieux était peut-être Joan Mir, au guidon de la Suzuki GSX-RR officielle, puisque le Majorquin franchissait la ligne d’arrivée au huitième rang, après avoir un temps bataillé face aux leaders.

 « Nous avons fait une très belle course, indique-t-il. Nous avions un très bon rythme dès les FP4 et ce fut également le cas durant le Grand Prix, autant dire que je suis très content. C’est vraiment dommage, car arrivé sur la fin, je n’avais plus de pneus. Le pneu soft sur la fin était un peu détruit. Mais j’ai au final beaucoup appris des tops pilotes et c’est ce qui nous permettra de nous rapprocher des meilleurs. »

Les pendules sont désormais remis à zéro en Argentine. Y retrouvera-t-on les mêmes visages ? Qui parviendra à mieux tirer son épingle du jeu ? Réponse dans trois semaines.

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