Zarco : « J’avais plus de pression sur mes épaules »

Johann Zarco, vainqueur du GP de Malaisie, a réussi à conserver sa couronne mondiale : une grande première en catégorie Moto2™.

Arrivé avec respectivement 22 et 25 points d’avance sur Tom Lüthi (Garage Plus Interwetten) et Álex Rins (Paginas Amarillas HP40), Johann Zarco (Ajo Motorsport) disposait d’une première balle de match ce week-end en Malaisie et le Français a su la saisir, malgré des conditions de piste plus que délicates. Parti de la pole position, ce dernier n’a pas pu résister à Jonas Folger (Dynavolt Intact GP) et Franco Morbidelli (Estrella Galicia 0,0 Marc VDS) à l’extinction des feux, mais rapidement le tricolore parvenait à s’intercaler entre ses deux adversaires, tandis que Tom Lüthi et Álex Rins peinaient à remonter au classement.

Durant la deuxième partie de l’épreuve, alors que la piste séchait, Johann Zarco a ensuite pu opérer la jonction sur Franco Morbidelli, qu’il passa et distança. Le pilote du team Ajo Motorsport s’imposait finalement avec trois secondes d’avance. Et outre le fait d’inscrire une quinzième victoire, ce dernier décrochait surtout un deuxième titre consécutif, ce qui n’était jamais arrivé à un Champion du Monde Moto2™. Johann Zarco devient également le premier Français à être sacré plus d’une fois.

Johann Zarco : « C’est juste super de coiffer une deuxième couronne mondiale en Moto2. Difficile de retenir ses larmes dans des moments comme ça. Je n’étais pas le plus rapide sur piste mouillée, mais j’ai fait une bonne course. Mon rythme était bon. Du coup j’ai pu suivre Franco. Et lorsque la piste s’est mise à sécher comme lors des qualifications, je me suis senti beaucoup plus à l’aise comparé à mes adversaires. C’est super d’avoir décroché ce titre en ayant remporté la course. Un tas de choses m’ont traversé l’esprit dans les trois derniers tours. En même temps, je me devais de rester concentré. Mais l’avantage de trois secondes dont je disposais me rendait un peu plus confiant. Je voudrais remercier le team Ajo Motorsport et tous ceux qui m’ont supporté […] Cette saison fut bien plus excitante comparé à l'an passé, parce que la situation était différente. C’était plus difficile, j’avais plus de pression sur mes épaules. L’heure est venue de célébrer ce titre. »