Zarco : « J’ai appris pas mal de choses »

Le double Champion du Monde Moto2™ s’est adjugé un nouveau Top 5 à l’arrivée du Monster Energy Grand Prix de Catalogne.

Bien que positionné en cinquième ligne, Johann Zarco (Monster Yamaha Tech3) réussait à revenir au neuvième rang en seulement trois tours après s’être défait de Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP), Scott Redding (Octo Pramac Racing) et Héctor Barberá (Reale Avintia Racing). Le Français a ensuite pris le meilleur sur les Ducati de Jorge Lorenzo (Ducati Team) et d'Álvaro Bautista (Pull&Bear Aspar Team).

Alors qu’il comptait trois secondes de retard sur le leader à l’issue au premier passage, le tricolore établissait le meilleur tour en course à six reprises. Sixième à sept tours de l’arrivée, le pilote du team Monster Yamaha Tech3 allait ensuite chercher son coéquipier Jonas Folger (Monster Yamaha Tech3) sur le fil pour empocher une cinquième place, qui faisait de lui le meilleur représentant Yamaha. 

Avec 11 points de plus à son compteur, Zarco conforte ainsi sa sixième position au classement général, à huit points seulement de Rossi qui le précède.

Johann Zarco :
« Le rythme n’était pas des plus rapides aujourd’hui mais la course s'est tout de même avérée compliquée. Les conditions étaient aussi difficiles qu’aux essais et j’ai un peu souffert au niveau de mon bras droit. J’ai assez bien résisté à la chaleur. J’ai cru par deux fois que ma course allait s’arrêter plus tôt que prévu, quand je me suis accroché avec Aleix Espargaró et quand Lorenzo a coupé au premier virage avant de ressortir dans mes roues. Je voyais les autres devant moi, mais je n’arrivais pas à rouler plus vite qu’eux... Tout le monde patinait, à tel point que sur la fin on faisait pratiquement du sur place. Petrucci est tombé et j’ai fini par rejoindre Jonas que j’ai pu doubler dans le dernier tour. Je suis content de ce week-end, j’ai appris pas mal de choses. Je me suis rendu compte qu’il est important de ne pas paniquer quand on se retrouve confronté à des problèmes. J’ai appris que les autres pouvaient aussi rencontrer les mêmes soucis et que le stress n’aidait pas à les résoudre. Si j’avais pris concience de ça plus tôt, cela m’aurait peut-être permis de ne pas rater ma qualification, de me retrouver mieux placé sur la grille et, qui sait, monter à la fin sur le podium. »