#FinalShowdown : Quand le titre s’est joué lors de la finale

motogp.com passe en revue toutes ces années où le Championnat du Monde s’est décidé lors de l’ultime manche en catégorie reine.

1950 – Umberto Masetti (Gilera), qui arrivait à Monza avec une faible avance sur Geoff Duke (Norton), se classait deuxième de l’épreuve juste derrière son adversaire, mais remportait finalement le titre pour un point.

1952 – Umberto Masetti (Gilera) menait d’une courte tête en amont de la finale au Montjuïc. Une fois de plus, malgré la victoire de son adversaire Les Graham (MV Aguta), l’Italien décrochait la couronne mondiale grâce à sa seconde place.

1957 – Libero Liberati (Gilera) s’illustrait pour l’ultime épreuve du calendrier à Monza et empochait le titre 500cc face à Bob McIntyre (Gilera). En réalité le transalpin était déjà sacré avant même d’arriver en Italie, puisqu’un temps destitué de sa victoire en Belgique, cette dernière lui fut tout compte fait réattribuée en fin de saison.

1966 – Mike Hailwood (Honda) et Giacomo Agostini (MV Agusta) débarquaient au coude à coude à Monza. En bagarre pour le leadership, le Britannique partait finalement à la faute ; erreur qui permettait à l’Italien de décrocher le premier de ses huit titres en 500cc.

1967 – Mike Hailwood (Honda) et Giacomo Agostini (MV Agusta) étaient encore en lice pour le titre de Champion du Monde à une épreuve de la fin. Le Britannique triomphait au Canada et se retrouvait de fait à égalité parfaite avec son adversaire. Tous deux avaient gagné cinq fois. Le titre se décida donc au nombre de seconde places et l’Italien remporta la mise.

1975 – Giacomo Agostini (Yamaha) se retrouvait cette fois en duel face à Phil Read (MV Agusta) pour l’ultime étape du calendrier en Tchécoslovaquie. L’Anglais grimpait sur la plus haute marche du podium mais son adversaire italien terminait dans son sillage et ce dernier devenait par conséquent le premier pilote à être sacré en catégorie reine sur des machines deux-temps et quatre-temps.

1978 – Kenny Roberts (Yamaha) possédait huit longueurs d’avance sur Barry Sheene (Suzuki) au moment de se rendre au Nürburgring. Le représentant Yamaha se classait troisième juste devant son rival, ouvrant alors le bal des pilotes américains sacrés en catégorie reine.

1979 – Kenny Roberts (Yamaha) était cette fois opposé à Virginio Ferrari (Suzuki) au Mans. L’Italien mena les premières boucles avant de se faire piéger. L’Américain conservait dès lors sa couronne.

1980 – Deux pilotes pouvaient être sacrés au Nürburgring : Kenny Roberts (Yamaha) ou Randy Mamola (Suzuki). Lequel couvrit les premiers tours en tête avant d’être ralenti par un problème mécanique. Kenny Roberts était ainsi sacré pour la troisième année consécutive.

1981 – Le titre se jouait entre Marco Lucchinelli (Suzuki) et son dauphin Randy Mamola (Suzuki). L’Américain occupa momentanément la tête mais une faible pluie s’invita et ce dernier commença à dégringoler au classement. 13e à l’arrivée, l’Italien assurait pour sa part la neuvième et remportait le titre.

1983 – Freddie Spencer (Honda) avait cinq longueurs d’avance sur Kenny Roberts (Yamaha) avant la finale d’Imola et le natif de Shreveport fit le nécessaire pour se maintenir aux commandes du Championnat en repartant avec une deuxième place. Jamais un pilote Honda n’avait connu la consécration en 500cc.

1989 – Deux pilotes pouvaient encore prétendre à la couronne au Brésil : Eddie Lawson (Honda) et Wayne Rainey (Yamaha). Le pilote Honda aura tout compte fait le dernier mot après s’être adjugé la deuxième place derrière son compatriote Kevin Schwantz (Suzuki).

1992 – Deux petites unités séparaient le leader Mick Doohan (Honda) de son dauphin Wayne Rainey (Yamaha) au moment de se rendre à Kyalami. Encore handicapé par sa lourde chute d’Assen, l’Australien devait se contenter d’une sixième place alors que son adversaire grimpait sur la troisième marche du podium. Grâce à ce résultat, l’Américain était sacré pour quatre points.

1993 – Kevin Schwantz (Suzuki) arrivait avec 18 points d’avance sur Wayne Rainey (Yamaha) à Jarama. Mais en réalité, le pilote Suzuki était déjà assuré du titre depuis le GP d’Italie, étant donné que Wayne Rainey ne pouvait plus courir à la suite de son grave accident.

2006 – Nicky Hayden (Honda) accusait huit longueurs de retard sur le leader Valentino Rossi (Yamaha) avant Valence. Oui mais l’Italien chuta au cinquième tour et ne fit au final pas mieux que 13e, alors qu’au même moment l’Américain se voyait crédité de la troisième place. Nicky Hayden empochait par conséquent le titre.

2013 – Marc Márquez, qui devançait Jorge Lorenzo de 13 points avant Valence, s’offrit son tout premier titre en MotoGP™ en terminant troisième de la course derrière son adversaire majorquin et son coéquipier Dani Pedrosa.

2015 – Jorge Lorenzo (Yamaha) pointait à sept longueurs de Valentino Rossi en amont de Valence. Contraint de partir du fond de grille, le nonuple Champion du Monde ne fut toutefois pas en mesure de faire mieux que quatrième alors que son coéquipier triomphait. Jorge Lorenzo était de fait sacré pour cinq unités.