Iannone : « Je n’ai jamais baissé les bras ! »

Andrea Iannone, classé troisième du Grand Prix des Amériques, offrait à Suzuki son deuxième podium consécutif.

Suzuki aura dû attendre 1 ans 167 jours avant de renouer avec le podium, mais en l’espace de deux semaines, la marque d’Hamamatsu en aura inscrit deux. Le premier fut à mettre au crédit d’Álex Rins (Team Suzuki Ecstar) en Argentine, mais son coéquipier Andrea Iannone (Team Suzuki Ecstar) allait en faire autant au Texas.

Parti de la deuxième place sur la grille, l’Italien signa le holeshot, mais ne fut en mesure de mener que 11 virages avant de se faire déborder par Marc Márquez (Repsol Honda Team). Le transalpin se fit ensuite passé par Maverick Viñales (Movistar Yamaha MotoGP) au septième tour. Ce dernier ne cédera dès lors plus aucune position, pour se maintenir dans le Top 3 jusqu’au drapeau à damier. Jamais Andrea Iannone n’avait aussi bien figuré à l’arrivée d’une course depuis qu’il officie pour le compte de Suzuki. Autant dire que ce podium apparaissait comme une sorte de délivrance.

« En début de course j’ai essayé de me bagarrer un peu avec Marc, mais sur ce circuit c’est impossible de rivaliser avec lui, raconte-t-il. Quand Maverick m’a passé, j’ai bien tenté de rester au contact, mais à ce moment-là il était quelques dixièmes plus vite que moi. Par la suite j’ai pu un peu revenir, mais pas au point de porter une attaque. Dans tous les cas je termine troisième, ce qui est un très bon résultat pour nous. »

« Je suis très content, c’est un moment vraiment spécial pour nous, reprend-t-il. À vrai dire durant cette longue période, j’ai beaucoup appris sur moi-même et jamais je n’ai baissé les bras. J’ai continué de croire en moi, en Suzuki, ainsi qu’en mes choix. Nous décrochons finalement ce podium, mais je pense qu’il en annoncera d’autres. »

Podium • ????

Une publication partagée par Andrea Iannone (@andreaiannone) le

Fier du chemin parcouru jusqu’à présent, Andrea Iannone n’en oublie pas pour autant que les deux prochaines épreuves avaient été celles qui leur avaient posé le plus de difficulté.

« Nous avons travaillé dur et nous avons grandement progressé, indique-t-il. Nous sommes beaucoup mieux dans les virages lents, à la réaccération et en termes de vitesse de pointe. Mais il va falloir rester concentrés car Le Mans et Jerez avaient été les pires courses pour nous la saison passée. »