Ponsson : « Ça a vraiment été une grande surprise »

Le Français, qui officiera comme remplaçant de Tito Rabat à Misano, se confie à tout juste quelques jours de sa première course MotoGP™.

L’annonce est tombée, mardi soir : Tito Rabat (Reale Avintia Racing), forfait pour une durée indéterminée suite à sa fracture du tibia, du péroné et du fémur droit, sera remplacé par Christophe Ponsson à Misano.

Le Français, qui conjugue actuellement quelques courses du FSBK à son programme en Championnat d’Espagne Superbike, évoluera plus exactement au guidon de la moto de Xavier Siméon, tandis que le Belge héritera de la GP17 du convalescent Tito Rabat.

Une véritable opportunité qu’a souhaité saisir ce tricolore, passé par diverses catégories, à l’image du BSB, du Superstock 1000, du Superstock 600 ou encore du mondial Superbike. motogp.com a justement pu s’entretenir avec lui à tout juste quelques jours de ses grands débuts parmi l’élite.

Tu seras le remplaçant de Tito Rabat ce week-end à Misano. Comment tu te sens à tout juste quelques jours de ta première course en MotoGP™ ?
« À vrai dire je suis très excité. Disputer une course de MotoGP™ est le rêve de tout pilote, c’est juste quelque chose d’extraordinaire.  Pour le moment je n’éprouve pas d’appréhension particulière. J’ai juste hâte d’y être, hâte de monter sur la moto pour voir quelles sont mes premières sensations. Ensuite il me faudra trouver une bonne position, qui me permette d’être à l’aise et de progresser à chaque séance. »

Peux-tu nous expliquer en quelques mots, comment ça s’est fait.
« Au lendemain du week-end FSBK, j’ai reçu un coup de fil de la part d’Avintia. Ils m’ont expliqué qu’une de leur moto était libre et m’ont demandé si j’étais intéressé. Je reconnais qu’au départ j’ai cru à un canular. Puis un rendez-vous s’en est suivi […] Je savais que Tito était blessé. Mais je n’avais nullement la prétention de le remplacer ou de contacter moi-même le team. Ça a vraiment été une grande surprise. Ça m’est un peu tombé dessus sans que je m’y attende. »

Quelles sont tes attentes sachant qu’il y a beaucoup de choses que tu vas devoir assimiler en très peu de temps ?
« Je ne me fixe aucun objectif en termes de position, premièrement car j’arrive au bon milieu de l’élite et puis les motos auxquelles je suis habitué sont totalement différentes. Je vais devoir m’habituer à énormément de choses, que ça soit au niveau de la moto, de la puissance, de l’électronique, des freins ou encore des pneus. Je n’ai également aucune idée de la rigidité, alors ce que je veux, c’est m’améliorer à chaque séance et prendre confiance le plus vite possible, de telle sorte à réduire l’écart vis-à-vis des autres concurrents. On verra par la suite comment ça se passe. »

Justement que redoutes-tu le plus en termes d’adaptation ?
« À titre personnel, je dirais les pneus car jusqu’à présent, j’ai toujours roulé avec des Pirelli. Du coup, je vais sans doute avoir besoin d’un certain temps d’adaptation, histoire de jauger vraiment les limites. Mais beaucoup m’ont prévenu que le plus gros changement serait en réalité les freins carbone. Anciens pilotes ou pas, tout le monde m’en parle, alors je m’attends vraiment à être surpris. »

Regardez les courses en Direct ou OnDemand, et profitez avec le VidéoPass, de tout le contenu motogp.com, qu’il s’agisse d’interviews, de sujets techniques… ou encore d’épreuves historiques.