2018 : La saison de la régularité pour Márquez

Márquez vient d’empocher un septième titre. Retour sur une saison, où il n’aura commis que très peu d’erreurs contrairement à ses rivaux.

Losail : Battu pour 27 millièmes
Andrea Dovizioso (Ducati Team) et Marc Márquez (Repsol Honda Team) : nous les avions quittés à Valence, engagés dans un duel pour le titre… et nous les retrouvions dès Losail, pour le grand lever de rideaux de la saison 2018. Comme ce fut déjà le cas au Red Bull Ring et à Motegi, ce Grand Prix se virait en effet à un nouvel affrontement entre les deux hommes et une fois de plus l’Espagnol était contraint de s’incliner face à son adversaire…

Termas de Río Hondo : La course à oublier
Parti du bout de la deuxième ligne, Marc Márquez s’emparait rapidement des commandes au détriment du poleman Jack Miller (Alma Pramac Racing). Oui mais voilà… le Catalan écopait d’un ride-through pour avoir roulé dans le sens inverse en voulant replacer sa moto qui avait calé sur la grille ; pénalité qui le repoussait au 19e rang. Lancé dans une folle remontée, le représentant du team Repsol Honda allait prendre tous les risques, jusqu’à cet incident avec Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP) survenu à quatre tours du but. L’Italien partait au tapis, tandis que l’Espagnol continuait son chemin pour finalement franchir le drapeau à damier en cinquième position. Le pilote ibérique ne la conservera toutefois pas, puisqu’il se voyait sanctionné de 30 secondes pour sa manœuvre. C’est ainsi une 18e place qui l’attendait au bout du compte.

Austin : Le règne incontesté
Marc Márquez avait été privé d’une sixième pole consécutive à Austin pour avoir gêné Maverick Viñales (Movistar Yamaha MotoGP) durant les qualifications… En revanche, personne ne fut en mesure de l’arrêter sur un de ses terrains de prédilection. Après seulement 11 virages, ce dernier se hissait en tête et ne commit aucune erreur. Le représentant du team Repsol Honda reste de fait invaincu sur ce tracé depuis son introduction au calendrier en 2013.

Jerez : Coup double !
Marc Márquez se saisissait du leadership après seulement huit tours et commençait doucement à prendre le large quand soudain coup de théâtre derrière. Ses trois poursuivants Jorge Lorenzo (Ducati Team), Dani Pedrosa (Repsol Honda Team) et le leader au Championnat Andrea Dovizioso s’accrochaient à hauteur du virage 6. Éliminés, Marc Márquez pouvait ainsi filer tranquillement vers la victoire ; succès qui lui permettait de passer en tête du classement général.

Le Mans : Márquez fait le break
Lors de ce Grand Prix : trois de ses quatre plus proches adversaires au Championnat partirent à la faute. Il eut tout d’abord Andrea Iannone (Team Suzuki Ecstar), autrefois quatrième, puis Andrea Dovizioso jusque là installé en cinquième position et enfin son dauphin Johann Zarco (Monster Yamaha Tech3). Venu à bout du leader Jorge Lorenzo au dixième tour, Marc Márquez prenait ainsi un peu plus ses distances au classement général.

Mugello : Son seul faux pas
Marc Márquez était installé dans la roue de son compatriote et leader Jorge Lorenzo, mais au cinquième tour sa Honda RC213V lui échappait dans le virage 10. Parvenu à repartir, le Catalan se classait tout compte fait 16e, mais son avantage demeurait encore confortable au Championnat et pour cause 23 points le séparaient de Valentino Rossi.

Montmeló : La carte de la sagesse
Marc Márquez passera l’intégralité de la course ou presque à la deuxième place et l’Espagnol allait devoir s’en contenter puisque Jorge Lorenzo finissait par prendre le large. 20 points tout de même d’inscrits.

Assen : Les cinq derniers tours qui ont fait la différence
Cette course fut ô combien disputée. Nombreux furent d’ailleurs les dépassements, les contacts et les frayeurs au sein de ce wagon composé de huit pilotes ! Mais à cinq tours de la fin, Marc Márquez produisait l’effort pour se mettre à l’abri de toute attaque. L’Espagnol enregistrait ainsi sa quatrième victoire de l’année.

Sachsenring : Son autre terrain de jeu favori
Marc Márquez a toujours triomphé sur cette piste depuis qu’il évolue en MotoGP™ et l’édition 2018 n’allait pas déroger à la règle. Parti de la pole pour la sixième fois d’affilée, le Catalan se débarrassait des Ducati de Jorge Lorenzo et de Danilo Petrucci (Alma Pramac Racing) en l’espace de 13 tours… Plus personne ne le reverra !

Brno : Ducati sort le grand jeu
La fin de course se transformera en un combat Márquez vs Ducati. Pris en sandwich entre les deux Desmosedici GP18, Marc Márquez se faisait passer par son futur coéquipier à trois tours de la fin. Le pilote Honda tenta de riposter mais le Majorquin aura tout compte fait le dernier mot ; un duel qui faisait les affaires d’Andrea Dovizioso. Lequel en profitait pour les semer très légèrement et s’accaparer la première marche du podium.

Red Bull Ring : Bis repetita 
Marc Márquez mènera les deux tiers de l’épreuve jusqu’au retour des deux représentants Ducati. Mais un d’eux se montrera plus coriace : Jorge Lorenzo. Les deux Espagnols échangèrent de nombreuses passes d’armes jusque dans le dernier tour. Mais la victoire reviendra finalement à son adversaire.

Misano : Une deuxième place inattendue
Aux avant-postes, on retrouvait très rapidement les trois mêmes, à savoir Andrea Dovizioso, Jorge Lorenzo et Marc Márquez. Andrea Dovizioso allait finalement hausser le rythme, laissant les Espagnols en découdre pour la deuxième place. Après plusieurs dépassements, Jorge Lorenzo décidait de s’en aller pour tout compte fait tomber à deux tours du drapeau à damier… ce qui faisait les affaires du Champion du Monde. Valentino Rossi, qui ne faisait pendant ce temps-là pas mieux que septième, perdait ainsi son statut de dauphin au détriment d’Andrea Dovizioso.

Aragón : Márquez stoppe la série Ducati
C’est un secret pour personne : Marc Márquez apprécie les tracés antihoraires et Aragón en est justement un. Longtemps installé dans la roue d’Andrea Dovizioso, le Catalan portait finalement une première attaque à dix tours de l’arrivée. Mais hors de question pour son adversaire de lâcher prise. La bataille fit rage et à trois boucles du drapeau à damier, Andrea Dovizioso rendait les armes.

Buriram : Une arrivée au sprint
Marc Márquez n’avait jamais gagné de duels face à une Ducati dans le dernier tour, mais ça c’était avant Buriram ! Pourtant à l’entame du dernier tour c’est Andrea Dovizioso qui avait l’avantage. Mais dans le freinage 5, l’Espagnol venait le déloger des commandes. Son adversaire tentera de se venger dans l’ultime courbe, en vain ! Un septième succès qui permettait au représentant Honda d’arriver à Motegi avec une avance de 77 points et donc… avec une première balle de match !

Motegi : Le sacre qui tombe à point nommé
Longtemps installé dans la roue d'Andrea Dovizioso, Marc Márquez décidait de passer à l’offensive à quatre tours de la fin. On semblait se diriger vers un nouveau duel entre l'Italien et l'Espagnol... Quand soudain coup de théâtre : le pilote Ducati se faisait piéger. Le Catalan avait dès lors le champ libre pour franchir la ligne d'arrivée en solitaire. Et de 7 pour Marc Márquez !

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