Bilan de mi-saison : Iannone, lentement mais surement !

Son arrivée chez Aprilia n'aura pas été de tout repos, mais pour l'Italien, pas question de renoncer.

Nouvelle année, nouveau challenge pour Andrea Iannone, qui a cette fois décidé d’aborder les choses avec plus de calme. Pourtant cette nouvelle aventure chez Aprilia n’a pas forcément débuté sous les meilleurs auspices. À ce jour, son meilleur résultat reste une 10e place au guidon de cette RS-GP, tellement exigeante au freinage.

L’Italien avait déjà rencontré des problèmes similaires à son arrivée chez Suzuki deux ans plus tôt. À l’époque, ce dernier avait du mal à s’affirmer dans son rôle de pilote n°1 et ses relations avec la presse étaient parfois houleuses. Mais cette saison, c’est un tout autre visage que montre Andrea Iannone, même dans les situations les plus frustrantes comme cette fois où il avait été lâché par sa moto en qualifications au Circuit de Montmeló.

« Je veux garder la tête froide et penser positif. En Argentine par exemple, tout avait bien commencé. J’avais un super feeling, qui s’est dégradé samedi malgré une nouveauté. Mais en soi ce fut une expérience supplémentaire. »

« Je me sens bien entouré dans ce team, apaisé, reprend-t-il. Travailler dans la précipitation n’est pas forcément bénéfique, je l’ai appris à mes dépens en 2017. Nous avons besoin de temps, alors désormais je reste calme. Nous devons améliorer étape par étape, mais quoi qu’il en soit je crois vraiment en ce challenge. »

Et un vent de changement a également soufflé en interne, avec Massimo Rivola - l’ancien Directeur Sportif de Ferrari - dorénavant aux commandes d’Aprilia. Fabrizio Cecchini a quant à lui endossé le rôle de son chef mécanicien. Par ailleurs, le transalpin peut compter sur le soutien de pilotes tout aussi expérimentés que sont Aleix Espargaró et Bradley Smith.

En dépit de tous ces efforts, le compteur d’Andrea Iannone n’affiche que 21 points, ce qui le positionne actuellement au 15e rang. Le développement de la RS-GP n’a pas été aussi rapide qu’il l’aurait espéré. Après les difficultés rencontrés avec le prototype 2018, Aprilia est pourtant revenu sur la base du modèle 2017, au guidon duquel Aleix Espargaró avait signé trois Tops 6. « C’est comme une version 17.2 » à en croire l’Espagnol. Andrea Iannone peine encore à se sentir à l’aise avec l’avant, et puis la RS-GP souffre encore à l’accélération. Il y a bien eu quelques évolutions… Au Mugello, Andrea Iannone bénéficiait par exemple d’un nouveau carénage destiné à réduire le déficit à l’accélération, mais pas de grandes révolutions pour autant. Le natif de Vasco espère que l’été permettra à son équipe de trouver des éléments de solutions. »

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