Barros : « Des années qu’on attendait ce retour au Brésil »

C’est désormais officiel : le MotoGP™ retournera au Brésil à compter de 2022, un pays qui n’avait pas été visité depuis 2004… Et cette annonce, qui s’est propagée sans tarder sur les réseaux sociaux, fait la fierté de certains pilotes, à commencer d’Eric Granado.

« Je suis très content… Sincèrement, ça fait des années que j’attendais une telle nouvelle, confie le natif de Sao Paulo - actuellement engagé sous les couleurs du team Avintia Esponsorama Racing en MotoE™. Le Grand Prix du Brésil n’était déjà plus au calendrier quand j’ai commencé à courir en mondial, autant dire que j’espère bien disputer cette course en 2022 ! »

« J’étais présent à Rio en 2004, lorsque le Championnat du Monde s’y est rendu pour la dernière fois, reprend-t-il. J’avais seulement huit ans, mais je me souviens parfaitement m’être dit que ça serait un rêve de pouvoir rouler devant mon public, un peu comme Alex Barros. D’ailleurs, j’étais un grand fan de lui étant petit. En fait, je pense que les gens ne sont pas conscients de la ferveur qui règne autour du MotoGP™ au Brésil. Pour moi, aucun doute : cette course connaîtra un grand succès, comme c’est déjà le cas en Argentine ! D’ailleurs, beaucoup de Brésiliens ont pour habitude de faire le déplacement à Termas, j’ai pu en faire le constat la saison passée. »

Cette idée de revenir à Rio enchante également un autre visage emblématique du paddock : Alex Barros !

« Ça fait longtemps que nous attendions ça, parce qu’il nous manque une piste pour voir le MotoGP™ revenir dans notre pays. C’est actuellement un des problèmes que nous rencontrons auprès des jeunes, nous n’avons pas beaucoup de bons circuits, explique l’ex-pilote. Ce tracé de Rio est un projet qui me ravit, d’autant plus que nous avons des jeunes ultra compétitifs comme Diogo Moreira (European Talent Cup). D’ici 2022, ces pilotes seront en mondial ! Sur le plan commercial, c’est également très important d’avoir un Grand Prix au Brésil, car c’est potentiellement un énorme marché pour les marques. Et actuellement beaucoup de Brésiliens se rendent au Grand Prix d’Argentine. »

Le Brésilien garde à vrai dire en mémoire ces Grands Prix disputés à Jacarepaguá et ce fameux podium inscrit en 2000.

« Pour un Brésilien courir à domicile est quelque chose de fantastique, affirme-t-il. Sur l’ancien circuit, la tribune avoisinait le kilomètre, ça ressemblait presque à une immense vague. Avec des bouchons dans les oreilles et le bruit du moteur, j’arrivais à les entendre. Ils étaient d’un énorme soutien, c’était vraiment une sensation unique ! »

Cette épreuve devrait par ailleurs avoir une saveur particulière pour un certain Franco Morbidelli, né d’un père Italien et d’une mère Brésilienne…

« Je suis très excité d’apprendre une telle nouvelle ! Comme vous le savez, je suis mi-Italien, mi-Brésilien. J’y ai de la famille, ce pays fait partie de moi. J’ai toujours voulu courir là-bas, indique le pilote Petronas Yamaha SRT. Alors le fait qu’on puisse s'y rendre à compter de 2022, c’est un peu un rêve qui devient réalité. Je suis certain que les Brésiliens réserveront un superbe accueil au MotoGP™ ; connaissant leur ferveur pour les sports mécaniques. Je me souviens du soutien qu’ils apportaient par exemple à Alex Barros et quand je vais à Termas, j’ai pour habitude de recevoir pas mal de messages de la part de Brésiliens. Je n’ai donc aucun doute sur le fait que cette manche connaisse un grand succès. Pour ma part, j’espère leur offrir les meilleurs résultats possibles. »