Des conditions qui auront fait des heureux…

Maverick Viñales et Alex Márquez auront respectivement gagné 10 et 12 places au cours de ce Grand Prix.

Maverick Viñales (Aprilia Racing Team), en difficulté depuis le début du week-end, aura été recalé dès la Q1. 17e sur la grille, le Catalan aura toutefois su tirer profit de cette pluie, survenue de façon soudaine avant le départ de la course Moto2™, pour se frayer un chemin au sein du peloton. Et au bout du compte, ce dernier se voyait récompensé d’une septième place.

« C’est intéressant parce que parfois, sur piste détrempée, nos soucis se volatilisent, notamment dans les courbes, commentait le natif de Figueres dans son debrief. C’est quelque chose que nous devons donc analyser. Du coup, on peut s’estimer chanceux qu’il ait plu ce dimanche ! Par rapport à ce qu’on a vu au warm-up, je ne pense pas qu’on aurait eu un tel rythme. Mais je reconnais que si on avait été mieux qualifiés, on aurait pu facilement viser un Top 4/5. Quoi qu’il en soit je suis content car auparavant, je n’avais jamais été très bon sous la pluie, alors qu’avec cette moto, on est capable de rouler très fort. »

Alex Márquez (LCR Honda Castrol) effectuait quant à lui un bond encore plus impressionnant au classement, puisque le n°73 gagnait pas moins de 12 positions. Huitième au passage sous drapeau à damier, le représentant du team LCR Honda Castrol aurait néanmoins pu faire encore mieux, s’il n’avait pas été doublé sur la fin par Johann Zarco (Prima Pramac Racing), Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™) et Maverick Viñales ; d’où ce petit goût amer qu’il conservait de ce Grand Prix.

« Heureusement que la pluie s’est manifestée juste avant le départ, reconnaissait-il. Lorsqu’il y avait beaucoup d’eau sur la piste, j’étais très rapide et puis quand elle a commencé à sécher, j’ai eu un peu plus de mal. Disons que nos réglages étaient plus adaptés au mouillé qu’à des conditions mixtes. Mais en fin de compte, tout est une question d’équilibre à trouver et difficile de prévoir ce qu’il peut se passer en 40 minutes. Quoi qu’il en soit, on engrange de l’expérience. Au début, j’ai peut-être un peu trop tapé dans mon pneu arrière. Du coup je l’ai payé sur la fin. J’étais à la limite et trois pilotes m’ont passé. Sinon quoi, je suis content du résultat. »

Il faut dire que depuis ce GP du Portugal où il s’était classé septième, jamais Alex Márquez n’avait aussi bien figuré à l’arrivée d’une course. Un nouveau challenge les attend à présent : Phillip Island. Ni l’un, ni l’autre n’y a couru avec sa moto actuelle. Et ce circuit, qui n’a plus été visité depuis trois ans, est souvent en proie aux caprices de la météo…

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