Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports, a récemment accordé une interview à Marca pour aborder un certain nombre de thèmes, en amont de cette campagne 2022, qu’il espère tout d’abord meilleure que 2021 sur le plan sanitaire.
« Avec un peu de chance, les choses vont aller en s’améliorant. C’est ce que souhaite chaque entreprise, quelle que soit son secteur d’activité, affirme-t-il. Nous avons traversé une période compliquée, qui nous a mis au défi, avec la FIM, l’IRTA, les constructeurs, les journalistes… Mais on est parvenus à gérer. Je ne pense qu’on n’est pas encore tout à fait sortis de cette pagaille, d’ailleurs nous sommes préparés au cas où cette situation venait à se répéter. Mais on espère que les choses reviennent progressivement à la normale en 2022 et 2023. Durant la pandémie, nous avons appris cela dit plein de choses et nous avons vu ce qu’il était possible d’améliorer comparé à une année normale et c’est ce sur quoi nous travaillons. »
Dans cet entretien, le grand patron de Dorna Sports confiait par ailleurs sa vision du MotoGP™, compte tenu du récent départ de Valentino Rossi, mais évoquait aussi le retour de Marc Márquez (Repsol Honda Team) et les liens entretenus avec le Championnat du Monde de F1, même s’il reconnaît ouvertement qu’il n’a pas tellement apprécié cette finale d’Abu Dhabi, ou plus exactement les tensions qui en avaient résulté.
« Je n’aimerais pas que la saison se termine de cette façon en MotoGP™. Certes, c’est super pour le spectacle que la couronne soit attribuée lors de la dernière manche, mais pas de la manière dont ça s’est passé. Ça a été une magnifique saison, on a assisté à de très beaux combats et cela se finit dans des polémiques, ce qui n’est pas bon pour l’image d’un Championnat. En fait, je n’aime pas les doutes que ça peut générer, que le dauphin se mure dans le silence. Ce n’est pas ce dont je rêve, de la même façon que je désirais ce différend entre Valentino Rossi et Marc Márquez en 2015, même si tout le monde était ravi d’un point de vue médiatique. »
« Nous avons des intérêts communs avec la F1, reprend-t-il. Sur d’autres points, il peut y avoir des divergences. Nous travaillons conjointement, tout en essayant de faire de notre mieux. Je pense que le fait que la F1 connaisse du succès nous est forcément bénéfique et inversement. »
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