Bilan de mi-saison : Rins, un sérieux concurrent !

L'Espagnol s'est affirmé comme un très sérieux concurrent pour le titre. Peut-il désormais maintenir la cadence ?

S’il n’y avait pas eu ces deux récentes erreurs alors qu’il occupait respectivement les première et deuxième places, tout le monde aurait vu en Álex Rins (Team Suzuki Ecstar), l’ennemi n°1 de Marc Márquez (Repsol Honda Team). Au lieu de ça, l’Espagnol aborde cette deuxième partie de saison avec 84 points de retard.

Malgré tout, les prestations du n°42 restent impressionnantes. D’une part, le Catalan a été en mesure d’ouvrir son compteur à Austin… et de quelle manière ?! En résistant à Valentino Rossi (Monster Energy Yamaha MotoGP) sur la fin pour offrir à Suzuki sa toute première victoire en catégorie reine depuis août 2016. Mais au-delà de ce rendez-vous, Álex Rins a également rivalisé aux avant-postes que ça soit à Losail ou au Mugello. Son week-end manceau fut en revanche un peu moins réussi.

Sur les deux dernières manches, le pilote ibérique – au style très fluide – a par ailleurs progressé en qualifications ; un point qui lui avait fait souvent défaut par le passé. Combien de fois, avait-on vu la Suzuki devoir se frayer un passage au départ pour venir se frotter aux leaders.

En l’espace d’un an, Suzuki a à vrai dire travaillé d’arrache-pied pour améliorer l’ensemble de son package plutôt que de chercher à tout prix à gagner en vitesse de pointe et cette approche colle parfaitement avec celle d’Álex Rins.

Parallèlement, le pilote ibérique peut compter sur le soutien de l’équipe Test formée par Sylvain Guintoli et de son chef mécanicien Tom O’Kane qui, en accumulant les kilomètres, ont réussi à recueillir de précieuses données ; un travail payant.

À chaque Test, la GSX-RR a été dans le coup. C’est une moto ‘tellement agile’ affirmait Jack Miller (Pramac Racing) après cette bataille livrée au Mugello. Sa vitesse de passage en courbe donne aussi du fil à retordre à quiconque voulant y résister selon les propres termes d’Andrea Dovizioso (Ducati Team)… et que dire de sa gestion des pneus ?!

Par conséquent, Álex Rins n’a pas reçu tellement d’évolutions, vu que le package en soi était déjà très bon. Il a bien testé un nouveau châssis à Assen et mises à jour électronique tout au long de l’année. Leur seul point faible reste donc la vitesse de pointe. Le représentant Suzuki s’était montré quelque peu frustré de ne terminer que quatrième au Qatar, même chose à Misano. Ceci étant, la place de vice-Champion reste un objectif relativement jouable !

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