Folger : « Il y avait beaucoup de tension »

Jonas Folger, qui évoluait devant son public au Sachsenring, a manqué la victoire pour 59 millièmes face à Johann Zarco.

Jonas Folger (Dynavolt Intact GP), dont la dernière victoire en Moto2™ remonte au Grand Prix d’Espagne 2015, espérait briller devant son public. Qualifié en treizième position, l’Allemand a pris un excellent départ pour venir pointer au cinquième rang à l’entrée du premier virage. Et le pilote du team Dynavolt Intact a continué sur sa lancée avant de s’emparer finalement des commandes au septième tour au détriment d’Álex Rins (Paginas Amarillas HP40). Cinq tours plus tard, ses adversaires ont néanmoins décidé de donner un coup de collier. Jonas Folger glissait ainsi au cinquième rang.

Plus prudent, le pilote germanique a bénéficié par la suite des chutes de Franco Morbidelli (Estrella Galicia 0,0 Marc VDS), d’Álex Márquez (Estrella Galicia 0,0 Marc VDS) et d’Álex Rins qu’il venait toutefois de passer. Opposé à Johann Zarco (Ajo Motorsport) dans les derniers tours, Jonas Folger s’est porté à l’intérieur dans le Queckenberg mais le Français a mieux réaccéléré en sortie. L’enfant du pays, qui n’avait jamais signé le moindre podium au Sachsenring, fut ainsi contraint de s’incliner pour 59 petits millièmes.

Jonas Folger : « Le Grand-Prix d’Allemagne a toujours été une épreuve difficile pour moi. Je suis très content de terminer sur le podium devant mon public, même si la victoire était toute proche. La course était très longue, imprévisible à cause de la pluie. Il y avait beaucoup de tension, j’essayais d’être le plus rapide possible sans risquer la chute. Je ne savais pas jusqu’où j’allais pouvoir continuer à ce rythme alors j’ai décidé de me calquer sur les autres pilotes. À la mi-course ces derniers ont haussé le ton et ont pris beaucoup de risques. J’ai essayé de rester raisonnable, d’attendre un peu étant donné que nous avions 29 tours à parcourir et ma décision s’est avérée être la bonne. Dans les trois derniers tours, j’ai davantage attaqué. Je m’étais dit : ‘cette fois c’est mon tour’. Johann est très fort au freinage, ce n’était pas facile de porter une attaque dans le dernier tour. J’ai tenté de me rapprocher mais je n’avais pas suffisamment de vitesse. Je m’étais dit que si j’effectuais une manœuvre dans le dernier virage, nous serions au même niveau et il ne serait pas en mesure de me passer. Mais il y est arrivé d’une façon ou d’une autre. »