Et pourquoi la saison 2017 pourrait être encore meilleure ?

La saison 2016 avait battu de nombreux records, mais les compteurs pourraient encore davantage s’affoler en 2017.

Lorenzo chez Ducati

Valencia MotoGP™ Official Test © 2016 Scott Jones, PhotoGP

Ducati n’avait plus inscrit la moindre victoire depuis le triomphe de Casey Stoner au Grand Prix d’Australie 2010. Mais les efforts fournis par le constructeur italien ont fini par être récompensés. En 2016, la marque de Bologne signait non pas un, mais deux succès... Et Ducati accueillera dans ses rangs le quintuple Champion du Monde Jorge Lorenzo. Lequel tentera ainsi de répéter, ce que Casey Stoner fut le seul à accomplir : décrocher un titre aux couleurs des rouges. Auteur de premiers essais plutôt positifs, le Majorquin sera sans nul doute un des pilotes à surveiller.

Viñales associé à Rossi chez Yamaha

Valencia MotoGP™ Official Test

Vainqueur de sa toute première course MotoGP™ en 2016 sur le tracé de Silverstone, Maverick Viñales évoluera à tout juste 22 ans pour le compte du team Movistar Yamaha MotoGP™. Et l’adaptation devrait être assez rapide pour le Champion du Monde Moto3™ 2013, comme en témoigne sa prestation durant le premier Test de pré-saison à Valence. L’Espagnol aura toutefois un coéquipier redoutable en la personne de Valentino Rossi, qui brigue toujours un dixième titre mondial.

KTM rejoint le MotoGP™

KTM

Un nouveau constructeur évoluera également en MotoGP™ dès 2017 : KTM. La marque autrichienne, qui avait engagé une wildcard à Valence pilotée par Mika Kallio, sera désormais présente à plein temps avec deux RC16 confiée à Pol Espargaró et Bradley Smith.

Iannone chez Suzuki

Jerez MotoGP™ Test

Suzuki, qui n’avait signé le moindre succès en neuf saisons, renouait avec la victoire lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 2016. Outre ce succès de Maverick Viñales, la marque japonaise enregistrait également trois autres podiums cette année-là ; résultats illustrant pleinement les progrès accomplis par cette dernière depuis son retour en 2015. La campagne 2017 marquera par ailleurs l’arrivée de deux nouveaux pilotes chez le constructeur japonais, avec Andrea Iannone qui se verrait bien créer la surprise au guidon de la GSX-RR et Alex Rins, tout fraîchement promu du Moto2™.

Adieux les ailerons

Winglet

Début 2016, la mode des ailerons gagnait peu à peu toutes les équipes, mais ces winglets sont désormais bannis ; une nouvelle, qui ne ravit pas vraiment Ducati. La marque italienne avait beaucoup misé dessus dans son développement. Reste donc à savoir si ses machines seront tout aussi rapides en 2017. À noter que Dani Pedrosa avait triomphé à Misano sur une RC213V dépourvue d’ailerons, une performance qu’aucun autre pilote n’avait réalisé sur piste sèche.

Des pilotes indépendants plus forts que jamais

Jack Miller, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS, Motul TT Assen

Estoril 2006 – Assen 2016 : le MotoGP™ aura dû attendre très exactement dix ans avant de voir triompher un pilote officiant pour un team satellite. Jack Miller aura eu la primeur de succéder à Toni Elias, mais l’Australien ne fut pas le seul pilote indépendant vainqueur d’une course en 2016. Cal Crutchlow triompha lui aussi, qui plus est à deux reprises, pour terminer la saison premier de cette catégorie. Et avec plus de soutien accordée aux équipes satellites en 2017, tout laisse penser que le Championnat sera encore plus disputé.

Quatre nouveaux visages

Valencia MotoGP™ Official Test

Quatre pilotes débarquent cette année en MotoGP™, parmi lesquels Johann Zarco. Le double Champion du Monde Moto2™ sera associé à Jonas Folger, au sein du team Monster Yamaha Tech3. Ces derniers se tenaient d’ailleurs dans un mouchoir de poche lors du premier Test de pré-saison à Valence. Le titre de meilleur rookie s’annonce donc très disputé, d’autant plus qu’ils seront également confrontés à deux pilotes d’usine : Sam Lowes, recrue du team Aprilia Racing Gresini et Alex Rins, qui évoluera quant à lui au guidon de la Suzuki GSX-RR.

Moto2™ : les promus

Brad Binder, Red Bull KTM Ajo

Le Moto2™ accueillera aussi des pilotes venus de la catégorie inférieure et non des moindres, à l’image de Brad Binder. Le Champion du Monde Moto3™ évoluera sur la toute nouvelle moto au châssis KTM. Le Sud-Africain aura pour adversaire un certain Francesco Bagnaia. L’ex-pilote Mahindra, vainqueur de deux courses Moto3™ en 2016, officiera dans la toute nouvelle structure SKY Racing Team VR46 aux côtés de Stefano Manzi. Khairul Idham Pawi fait lui aussi son ascension pour rejoindre Takaaki Nakagami chez Idemitsu Honda Team Asia. Même chose pour Fabio Quartararo et Jorge Navarro. Anciens coéquipiers, ces derniers rouleront respectivement pour Paginas Amarillas HP40 et Federal Oil Gresini Moto2. Andrea Locatelli intègrera quant à lui le team Italtrans, tandis que Axel Bassani, Champion d’Europe FIM Supersport portera les couleurs de Speed Up.

Une grille Moto3™ chamboulée

Romano Fenati, Ongetta

La grille Moto3™ est elle aussi assez bouleversée, à commencer par le transfert Niccolò Antonelli chez Red Bull KTM Ajo, en remplacement de Brad Binder. L’Italien est de ce fait remplacé au sein du team Ongetta-Rivacold par Romano Fenati, de retour à la compétition, après qu’un différend ne l’ait évincé par le SKY Racing Team VR46 en cours de saison. Lorenzo Dalla Porta, qui lui avait justement succédé dans cette même équipe, rejoindra quant à lui Mahindra, après avoir été sacré Champion Repsol CEV. De son côté, Enea Bastianini quitte Gresini Racing pour Estrella Galicia 0,0.