Pedrosa : « Je savais que j’avais le rythme »

Après deux premières journées en demi-teinte, l’Espagnol est parvenu à se hisser sur le podium du HJC Helmets Grand Prix de France.

Dani Pedrosa (Repsol Honda Team), qualifié 13e, redoutait le passage de la chicane Dunlop... Prudent, le pilote Honda a su rester sur ses roues pour pointer en septième position à l’issue de la première boucle. 

L’Espagnol s’est ensuite armé de patience pour tenter de revenir aux avant-postes, mais dû faire face à Cal Crutchlow (LCR Honda) et Andrea Dovizioso (Ducati Team), qui visaient le même objectif. Dani Pedrosa est finalement venu à bout de ses rivaux et alors qu'il effectuait la jonction sur son coéqupier Marc Márquez (Repsol Honda Team), ce dernier partait au tapis. La quatrième place lui semblait ainsi promise... Mais c’était sans compter sur une ultime maladresse de Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP), erreur qui lui permettait d'hériter de la troisième marche du podium et de récupérer la deuxième place au classement provisoire.

Dani Pedrosa 
« Le début de course s'annonçait compliqué. Toute la nuit, j’ai pensé à la manière dont j'allais négocier cette chicane Dunlop. Elle est si étroite qu'il est difficile de ne pas se toucher ou de commettre une erreur en partant de si loin. Qui plus est, les écarts ont tendance à se creuser très vite, même si vous êtes rapides. Gagner du terrain n'est donc pas une mince affaire. Je savais toutefois que j'avais le rythme au regard de mes chronos du samedi. Cela m’a donné confiance, mais en même temps il fallait que je passe à travers cet enchainement de virages. Je suis resté concentré et au final mon départ fut correct, j’ai pu effectuer quelques dépassements. Au premier passage, je n’étais d'ailleurs pas si loin des leaders. Dès lors je me suis focalisé sur mon rythme. C’était délicat face à Dovizioso, car il était rapide en sortie de courbes et incisif sur les freins. La manœuvre sur Cal était limite, je l'admets. Mais il a commis une petite erreur, je me suis dit que c'était le moment pour le passer. Malheureusement il est revenu sur la trajectoire et nous nous sommes touchés... Heureusement personne n’est tombé, mais je tiens à dire qu'il n'y avait aucune mauvaise intention. J’ai ensuite rejoint Marc. Dans les derniers tours j’ai souffert de dribble, je ne pouvais pas revenir davantage. Et puis il y a eu ce 'cadeau de Valentino' à la fin... C’est un sentiment fantastique d’être sur le podium aujourd’hui après m’être élancé de la 13e position. »