Le team Ducati, qui avait vu ses derniers espoirs de titre s’envoler lors de la grande finale, était de retour en piste à Valence pour deux journées de Test Officiel, destinées à préparer la saison 2018. Mais le planning du constructeur italien était plus léger que prévu au final.
« La nouvelle moto n’arrivera que fin janvier à Sepang, mais nous voulions profiter de ces deux Tests à Valence et Jerez, afin d’apporter les derniers éléments de réponses aux ingénieurs en charge d’élaborer la moto 2018, expliquait Paolo Ciabatti. Nous avons ainsi testé quelques solutions sur le châssis, afin d’avoir une idée plus précise sur la direction à suivre. Comme vous le savez, notre moto est compétitive, mais nous perdons un petit peu en virage, nous regardons donc ce qu’il est possible de faire de ce point de vue. Nous en avons également profité pour tester la nouvelle fourche Öhlins et le feedback de nos pilotes était plutôt positif. »
Mais au-delà du programme fixé par la marque de Bologne, Jorge Lorenzo reconnaissait avoir surtout compris certaines choses d’un point de vue pilotage.
« Nous avons testé les mêmes choses que mardi, afin d’être certains que nous avancions dans la bonne direction, déclarait le Majorquin, crédité du quatrième temps de ce Test à une demi-seconde. Mais ce mercredi, je suis surtout content car j’ai compris certaines choses relatives pilotage et j’ai pu effectuer quelques ajustements pour tirer un meilleur profit de la moto. »
Andrea Dovizioso, qui achevait ce Test au 15e rang, pointait de son côté certaines limites toujours présentes.
« Nous avons testé tout ce qui figurait au programme lors de ces deux journées, indiquait le transalpin. Je suis content du feeling que j’avais hier, mais nous encore devons venir à bout de ces limites et nous sommes focalisés là-dessus. »
L’équipe Ducati se rendra désormais à Jerez la semaine prochaine pour deux journées d’essais privés où il s’agira principalement de confirmer les données recueillies à Valence. « Nous aurons quelques petites choses supplémentaires à tester à Jerez, mais pas de grandes révolutions, concluait Paolo Ciabatti.