Siméon : « Petit à petit, je repousse mes limites »

Le Belge dressait un bilan plutôt positif au terme du premier Test Officiel au circuit de Valence.

Troisième rookie engagé pour la saison 2018 du MotoGP™, Xavier Siméon (Reale Avintia Racing) a fait ses premiers tours de roue au guidon de la Ducati Desmosedici GP16 à l’occasion du Test Officiel à Valence à l’issue duquel il se disait pour le moins ravi des progrès accomplis : « Je suis vraiment très heureux, » confiait-il. « Par rapport au premier jour, je me suis senti beaucoup plus à l’aise. Mardi, je n’avais pas pu boucler beaucoup de tours, mais nous entrons dans une phase où les temps tombent plus facilement. »

Xavier Simeon, Reale Avintia Racing, Valencia MotoGP™ Official Test

Pour le représentant du team Reale Avintia Racing, l’objectif n’était pas de chasser le chrono, mais plutôt de prendre ses marques à bord de sa monture transalpine : « Je me suis principalement concentré sur ma position de pilotage, laquelle est différente en Moto2™, surtout au freinage et sur les entrées de courbe. J’essaie de bouger au maximum avec le haut du corps, notamment pour redresser la moto la plus vite possible afin de passer le maximum de puissance au sol. »

Durant les deux jours, Siméon a dû s’adapter à bon nombre de nouveaux paramètres à commencer par les freins en carbone, les pneus, mais aussi la puissance : « Tout est impressionnant..., » souriait-il. « On n’a pas le temps de voir la ligne droite. On peut freiner très tardivement et rentrer très fort en courbe. Il faut vraiment faire avoir le déclic pour se convaincre que ça peut passer. Tour après tour, petit à petit, je repousse les limites. J’ai encore 13 jours pour progresser et appréhender tout cela, et je pense que nous allons dans la bonne direction. Je me suis retrouvé quelques instants derrière Dovizioso, j’ai appris des choses que j’ai aussitôt appliquées et qui m’ont permis d’améliorer mes chronos. C’est bien que tous les pilotes soient présents, car nous disposons de points de référence, lesquels nous permettent de comprendre plus rapidement les trajectoires à suivre et la manière de relever la moto. »

Parti à la faute à une reprise durant le Test, le Bruxellois en a tiré des enseignements qui lui serviront par la suite : « J’ai chuté le premier jour en me faisant surprendre par les freins en carbone à hauteur du virage 11 qui est habituellement délicat pour tout le monde. La pression que j’ai appliquée sur le levier était un peu trop importante... Toujours est-il que je sais pourquoi c’est arrivé et j’essaierai de ne plus commettre la même erreur à l’avenir. »