J-1 avant le GP de France : Entretien avec Tangre

Cédric Tangre verra un de ses rêves exaucé, dimanche, en participant au Grand Prix de France Moto2™.

Jules Danilo, Fabio Quartararo et Corentin Perolari ne seront pas les seuls tricolores présents sur la grille du Moto2™ dimanche… Engagé en wildcard, Cédric Tangre aura également la chance de disputer son épreuve nationale et pour le double Champion de France Supersport c’est une grande première ! Ce dernier a eu l’opportunité de courir dans plusieurs catégories du Championnat de France, en Coupe du Monde Superstock 1000 ou encore plus récemment en FIM CEV Repsol Moto2, mais jamais ce dernier n’a disputé de Grands Prix…

Conscient du challenge qui l’attend - compte tenu du niveau et du manque de préparation - Cédric Tangre veut toutefois pleinement profiter du moment, qualifiant de ‘rêve’ cette participation au Grand Prix de France.

Tu disputeras le Grand Prix de France en tant que wildcard. Peux-tu nous expliquer comment ça s’est fait, comment ce projet a été rendu possible ?
« Participer à un Grand Prix était vraiment un objectif, en tout cas pour ma part. Alors après avoir décroché un second titre de Champion de France Supersport la saison passée, j’ai tout mis en œuvre pour trouver une moto. J’ai passé mon hiver à essayer de réunir le budget nécessaire et fin février, tout s’est concrétisé ! »

Que représente, pour toi, le fait de participer à cette épreuve ?
« Comme je le disais, c’est le rêve de toute une vie. Je regarde les Grands Prix depuis mon plus jeune âge. Alors se retrouver en piste avec des pilotes comme Francesco Bagnaia ou Álex Márquez, forcément ça me fera quelque chose... Je sais que ça sera compliqué, mais c’est en quelque sorte la concrétisation de tout ce que j’ai pu accomplir jusqu’à présent. »

Comment appréhendes-tu justement le niveau de difficulté en Championnat du Monde Moto2™ ?
« Cette catégorie est une des plus relevées avec le MotoGP™, j’en ai parfaitement conscience. Il n’y a qu’à voir les écarts : les 20 premiers pilotes se tiennent en 1.5 seconde, voir parfois une seconde. Et puis, bien que je me sois énormément investi cet hiver, je n’ai eu que très peu de temps pour me préparer. Donc oui, ça ajoute une pression supplémentaire. Mais je vais faire du mieux possible, en essayant de progresser tout au long du week-end. »

Est-ce que tu te fixes malgré tout un objectif en termes de résultats ?
« Non, je n’ai pas d’objectifs de ‘position’ car je me répète, je sais que ça sera très compliqué. Mais je pense que le fait d’être au contact des autres m’aidera à aller plus vite, tout en appréhendant mieux la moto. Le but serait de se rapprocher autant que possible de la 15e place, mais autant on peut terminer 25e et être très content de son week-end. On verra comment ça se passe. »