La situation de Zarco, vue par Poncharal

Hervé Poncharal évoquait le cas Johann Zarco en marge de la troisième séance d’essais libres du GP des Pays-Bas.

Johann Zarco (Monster Yamaha Tech3), qui occupait la deuxième place au Championnat en amont de son épreuve nationale, est apparu plus en retrait depuis sa chute du Mans. Dixième au Mugello, le Français devait ensuite se contenter d’une septième place en Catalogne. Alors comment expliquer cette légère baisse ‘de régime’ ? Simon Crafar a tenté d’en savoir plus durant la FP3 du Grand Prix Motul des Pays-Bas en interrogeant Hervé Poncharal et pour le patron du team Monster Yamaha Tech3, pas question de s’alarmer pour autant !

« En début de saison tout semblait facile, comparé aux équipes officielles ou à maintenant. Mais depuis sa chute du Mans, les choses se sont un peu compliquées… et force est de constater que nous vivons une situation assez similaire à celle de 2017. Certaines personnes nous demandent ce qu’il se passe, certaines peuvent être un peu déçues, en repensant à ce que nous avions accompli sur les premières manches. Mais être quatrième du Championnat sur une moto satellite, sans évolution, ce n’est pas si mal. »

Hervé Poncharal avance l’argument des évolutions techniques récemment reçues par ses adversaires, mais pas que…

« En face de nous, les teams factory bénéficient de petites évolutions, qui ajoutées les unes aux autres leur permettent d’avoir un petit plus, de gagner quelques dixièmes, explique-t-il. À l’inverse notre moto est figée depuis le Qatar… alors oui ça n’est pas une excuse, mais c’est comme ça […] Et puis ça se passe aussi dans la tête du pilote. La saison dernière, il ne s’en préoccupait pas trop car il était rookie. Mais cette année, quand il s’est retrouvé deuxième du Championnat après Jerez, ses ambitions étaient bien plus élevées. Actuellement il traverse une période plus délicate, mais c’est aussi comme ça qu’on apprend. »

Crédité de la 12e place au cumul des trois séances d’essais libres, Johann Zarco devra en attendant passer par les repêchages.