Lorenzo : « On a vraiment eu de la chance de ne pas tomber »

Jorge Lorenzo, qui aura connu un choc avec Valentino Rossi en tête de course, ralliait finalement l’arrivée du Dutch TT à la septième place.

Jorge Lorenzo (Ducati Team), qualifié en dixième position sur la grille du GP des Pays-Bas, se sera véritablement distingué à l’extinction des feux et pour cause après seulement quelques virages, l’Espagnol pointait déjà en tête…

« Je ne m’attendais pas à un tel début de course car j’avais du mal avec le vent, je n’avais pas forcément le rythme, commente-t-il. Mais j’ai pris un très bon départ, ce qui m’a permis de gagner plusieurs positions. Au premier freinage, j’étais déjà troisième et puis j’ai doublé Cal, avant de porter une attaque sur Marc. Du coup à ma grande surprise, j’ai mené la course quelques tours. Je me sentais bien sur la moto, à vrai dire nous avons bien amélioré la moto. »

Une fois installé aux commandes, le représentant Ducati connut toutefois une grosse frayeur puisque Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP) lui rentrait dedans, alors qu’il avait manqué de perdre l’avant quelques instants plus tôt dans la courbe 12.

« Ce fut un moment assez effrayant, déclare-t-il. Nous avons vraiment eu de la chance de ne pas tomber, d’autant plus qu’on était en groupe, ça aurait vraiment pu être très dangereux. En fait j’étais en sixième quand j’ai senti l’avant m’échapper sur le vibreur. J’ai réussi à rattraper la moto, mais en ralentissant, Valentino m’est rentré dedans. »

En deuxième partie de course, le Majorquin allait néanmoins davantage marquer le pas…

« Notre point faible demeurait le dernier secteur, nous perdions beaucoup de dixièmes comparé aux autres dans cette portion, explique-t-il. Et puis lorsque les pneus ont commencé à se dégrader, je n’ai pas pu suivre le rythme. »

Le pilote ibérique, qui restait sur deux succès, devait finalement se contenter d’une septième place. Prochain rendez-vous, le GP d’Allemagne : « Sachsenring est théoriquement un des tracés les plus compliqués pour la moto comme pour moi, mais on ne sait jamais. »