Marco Simoncelli avait décroché sa toute première victoire à Jerez en 2003. 15 ans plus tard, l’équipe fondée par son père ouvre justement son compteur sur ce même tracé avec Niccolò Antonelli (SIC58 Squadra Corse). Un joli clin d’œil au passé, mais jusqu’au bout cette course aura été extrêmement disputée…
À l’extinction des feux, son coéquipier Tatsuki Suzuki (SIC58 Squadra Corse) signait le meilleur envol. Le Japonais se portait ainsi en tête devant Dennis Foggia (Sky Racing Team VR46) et Celestino Vietti (Sky Racing Team VR46) ; tandis que le poleman Lorenzo Dalla Porta se voyait repoussé au cinquième rang.
Et alors qu’un premier coup de théâtre survenait avec la chute du co-leader Jaume Masia (Bester Capital Dubai), devant un groupe semblait d’entrée se dessiner avec : Tatsuki Suzuki, Niccolò Antonelli, Lorenzo Dalla Porta, Celestino Vietti, Arón Canet (Sterilgarda Max Racing Team), Dennis Foggia, Marcos Ramirez (Leopard Racing), John McPhee (Petronas Sprinta Racing), Romano Fenati (VNE Snipers) et Jakub Kornfeil (Redox Pruestel GP).
Mais quelques instants plus tard six autres pilotes venaient se joindre à eux, si bien qu’un véritable wagon se formait. Le leadership quant à lui, n’allait avoir de cesse de changer de mains avec Tatsuki Suzuki, Lorenzo Dalla Porta ou encore Celestino Vietti.
Au fil des tours, certains finissaient néanmoins par décrocher. Dans le dernier tiers de course, ils n’étaient ainsi plus que ‘11’ à pouvoir prétendre à la victoire… Et puis Dennis Foggia écopait d’un long lap penality pour avoir dépassé trop souvent les limites de la piste. Marcos Ramirez se faisait pour sa part piéger à quatre boucles du but en sortant du virage 5 ; un accident évité de justesse par ses adversaires.
Raúl Fernández (Sama Qatar Ángel Nieto Team), qui faisait partie des concurrents à avoir fait la jonction, venait de son côté accrocher Sergio Garcia (Estrella Galicia 0,0). Niccolò Antonelli profitait de tous ces rebondissements pour se hisser à la première place. Tatsuki Suzuki et Celestino Vietti tenteront de lui faire de l’ombre, mais avant l’entame du dernier tour, l’Italien reprenait l’ascendant et ce dernier parviendra à tenir bon.
Niccolò Antonelli, qui n’avait plus signé le moindre succès depuis deux ans, s’imposait ainsi avec une avance d’un quart de seconde sur son propre coéquipier Tatsuki Suzuki ! Un doublé d’autant plus symbolique pour le team de Paolo Simoncelli, que son fils Marco avait inscrit sa toute première victoire sur ce même circuit il y a 15 ans.
Celestino Vietti, qui avait déjà décroché un Top 3 à Phillip Island, grimpait sur la troisième marche du podium. Arón Canet devra pour sa part se contenter du quatrième rang ; résultat qui lui permet malgré tout de mener au Championnat, un point devant le vainqueur du jour. Albert Arenas (Sama Qatar Ángel Nieto Team), qui n’avait pas disputé less deux dernières courses pour cause de blessure, se voyait récompensé d’une belle cinquième position.
Kaito Toba (Honda Team Asia) et Jakub Kornfeil se classaient respectivement sixième et septième. Lorenzo Dalla Porta, Ai Ogura (Honda Team Asia) et Andrea Migno (Bester Capital Dubai) complètent le Top 10.
La prochaine course se tiendra au Mans dans deux semaines.
Le Top 10 :
1. Niccoló Antonelli (SIC58 Squadra Corse)
2. Tatsuki Suzuki (SIC58 Squadra Corse) + 0.242
3. Celestino Vietti (SKY Racing Team VR46) + 0.305
4. Arón Canet (Sterilgarda Max Racing Team) + 0.472
5. Albert Arenas (Sama Qatar Ángel Nieto) + 0.563
6. Kaito Toba (Honda Team Asia) + 1.133
7. Jakub Kornfeil (Redox PruestelGP) + 1.187
8. Lorenzo Dalla Porta (Leopard Racing) + 1.291
9. Ai Ogura (Honda Team Asia) + 1.430
10. Andrea Migno (Bester Capital Dubai) + 1.441
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