C’est le rendez-vous que vous attendez tous… Le Shark Helmets Grand Prix de France est justement la prochaine épreuve qui figure au calendrier ! Et à tout juste huit jours de l’événement, les préparatifs vont bon train, comme nous expliquait le promoteur Claude Michy dans une interview accordée ce mercredi.
« On est dans la dernière ligne droite, commente-il. D’ailleurs, nous sommes en ce moment-même sur place, en train de tout préparer, afin d’accueillir le public de la meilleure des façons ! Cette année, nous avons même dû construire des tribunes supplémentaires et toutes sont d’ores et déjà complètes. Il faut également préparer le circuit, effectuer les peintures nécessaires. Par ailleurs, il faut mettre en place toutes les activités. »
À vrai dire, les organisateurs ne sont jamais à court d’idées pour faire de cet événement un rendez-vous mémorable. En plus de l’opération baladeur, du show mécanique, des concerts ou encore de la visite de la voie des stands - opérations toutes reconduites au même titre que la traditionnelle Fan Zone AMV – quelques petites nouveautés ont également été introduites, comme ce QR Code qui vous donnera accès à un certain nombre de vidéos en lien avec les coulisses d’un Grand Prix !
De quoi faire de cette édition 2019 un franc succès, comme ça avait déjà été le cas en 2018, avec pas moins de 206 617 spectateurs sur les trois jours, 105 203 sur la seule journée du dimanche ! Et le spectacle offert en piste sur les dernières courses sont aussi de gros facteurs à prendre en considération.
« L’édition 2018 avait déjà été un grand cru en terme de fréquentation et nous nous devrions être dans ces eaux cette année aussi, ce qui est déjà très bien, indique-t-il. Et puis les récentes prestations de Fabio à Jerez sont aussi des éléments très porteurs pour nous aussi… »
Justement qu’attendre de cette course et tout particulièrement de nos Français ?
« Fabio a surpris beaucoup de monde je pense ! Force est de constater également qu’il n’est jamais tombé depuis le début d’année, déclare Claude Michy. Et puis les Yamaha ont toujours été bien sur cette piste, ce qui est plutôt de bon augure. Bien sûr qu’on aimerait le voir sur le podium. Mais bon, nous avons tout de même quatre marques différentes aux avant-postes. Laissons la course se dérouler. »
« Johann est pour sa part dans une phase de reconstruction. Il faut qu’il s’adapte à cette nouvelle machine, qui n’est pas forcément encore au niveau des autres. À vrai dire, cette marque n’est là que depuis trois ans, alors que toutes les autres le sont depuis 25 ans ! Les écarts sont tellement faibles en MotoGP™, ça ne remet pas en cause son talent, ni sa capacité ! »
Rendez-vous donc dans une petite semaine au Mans pour le Shark Helmets Grand Prix de France ; épreuve en marge de laquelle se tiendra également la Bridgestone Handy Race et le FIM CEV Repsol Moto3 !