Les quatre premières courses 2019 de Jorge Lorenzo (Repsol Honda Team) ont montré une adaptation compliquée. Le Majorquin a su cependant rebondir lors de cette première journée sur le circuit du Mans. Pas en matinée car avec une chute l’ayant privé de roulage et laissé un maigre 14e chrono, mais l’après-midi avec le quatrième temps des FP2 en 1'31.716, à moins de trois dixièmes de Maverick Viñales (Monster Energy Yamaha MotoGP).
« On a poussé, on a essayé des choses, on a trouvé un élément qui nous a donné plus de confiance. Je suis mieux sur la moto et je le montre sur la piste. C’est comme ça, vous ne devez jamais abandonner. On essaie de rester positif quand les temps sont durs, c’est le seul secret. Aujourd’hui, nous avons fait un pas en avant. On doit continuer ainsi et tenter de nouvelles choses. »
Jorge Lorenzo a-t-il enfin trouvé le point faible de sa Honda ?
Précisément, il s’agit du siège. Avant de rejoindre la Sarthe, le pilote Honda avait précisé posséder un élément personnalisé sur sa moto « que les autres pilotes Honda n’ont pas », améliorant la prise de virages.
« Le siège venait de mon époque à Yamaha, je l’avais gardé chez Ducati, et l’ai amené sur la Honda. Mais j’ai découvert qu’avec cette moto, pour le moment, ça ne marche pas. La meilleure solution était de passer à un siège standard Honda. »
Concernant le ressenti de la machine japonaise, l’Espagnol s’est davantage confié que d’habitude :
« C’est une moto très sensible à l’avant. La confiance qu’elle donne en freinage en entrée de virage n’est pas la meilleure, mais c’est ainsi. Nous avons des qualités, comme la prise de certaines courbes et nous avons un bon moteur, mais c’est comme ça. »
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