Ce Grand Prix Pramac d’Australie marquera une nouvelle étape importante dans la carrière de Valentino Rossi (Monster Energy Yamaha MotoGP) et pour cause ! L’Italien s’apprête à y prendre son 400e départ, toutes catégorie confondues. Un cap que jamais aucun pilote n’a atteint dans l’histoire du Championnat du Monde. Pour vous donner une idée, son plus ‘proche poursuivant’ Loris Capirossi a couru 328 Grands Prix, 310 pour Andrea Dovizioso (Ducati Team) et 295 pour Dani Pedrosa. Il a en d’autres termes disputé 42.5 % des courses organisées depuis 1949.
Pour célébrer cet événement, motogp.com vous propose d’effectuer un petit bond dans le temps, en s’attardant tout particulièrement sur ses 100e, 200e et 300e départs !
Donington 2002 :
Bienvenue au début de l’ère MotoGP™. Valentino Rossi évoluait alors au guidon d’une RC211V. Et ce ce neuvième rendez-vous de la saison avait bien mal débuté pour l’Italien, victime d’une lourde chute en essais. Une chute fort heureusement sans conséquence, qui ne l’empêchera pas de signer la pole et de gagner ! ‘The Doctor’ s’était à vrai dire échappé en tête avec Carlos Checa, mais l’Espagnol allait se faire piéger juste devant lui alors que 13 tours restaient à couvrir. Valentino Rossi avait dès lors le champ libre pour s’imposer avec 2.3 secondes d’avance sur Max Biaggi, qui s’était tenu à bonne distance. Il s’agissait alors de sa 20e victoire en MotoGP™. 17 ans plus tard, le transalpin en compte 69 en plus.
Donington 2008 :
On reste sur ce même tracé de Donington qui, six ans plus tard, marquait le 200e Grand Prix de Valentino Rossi. Cette fois pas de victoire au programme puisque d’entrée de jeu, le poleman Casey Stoner mettait les voiles au point même de compter jusqu’à presque six secondes d’avance. En revanche, le natif d’Urbino repartait tout de même avec une honorable deuxième place.
Mugello 2014 :
Valentino Rossi ne pouvait rêver de meilleur endroit pour ce 300e départ. Mais malheureusement pour l’Italien et pour le public venu en nombre le supporter, il faudra cette fois se contenter d’une troisième place, car ce Grand Prix allait en réalité virer à l’affrontement entre ses adversaires Jorge Lorenzo et Marc Márquez (Repsol Honda Team). Lequel s’imposera d’ailleurs.