Brivio l’homme qui a ramené Suzuki sur le devant de la scène

Fran Wyld et Matt Dunn accueillaient justement le team manager de la structure japonaise dans leur dernier podcast.

Décidément l’équipe du podcast lance ses invitations à point nommé : après avoir convié Lin Jarvis dans son émission à quelques jours de ce podium 100% Yamaha en Andalousie, puis Pit Beirer en amont de cette première inscrite par Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing) à Brno, ou encore Wilco Zeelenberg alors que Franco Morbidelli allait justement triompher à Misano, c’était au tour de Davide Brivio d’être reçu par Matt Dunn et Fran Wyld.

Le team manager de chez Suzuki Ecstar, tout fraîchement auréolé de succès, revenait entre autres sur le parcours accompli, depuis que la marque a fait son grand retour en catégorie reine il y a cinq ans.

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« Nous sommes vraiment partis d’une page blanche, c’est d’ailleurs ce qui rend l’histoire encore plus belle. Je me souviens être entré en contact avec eux fin 2012 et j’ai officiellement débuté avec eux le 1e avril 2013, raconte-t-il. Nous avons eu besoin de réorganiser l’équipe. Je leur ai demandé s’ils avaient une base : des camions, de l’équipement, un atelier… Ce à quoi ils m’ont répondu qu’ils n’avaient rien de tout ça, que ça n’était pas à eux. Mais si c’était à refaire, je n’hésiterais pas un seul instant, ne serait-ce pour revivre cette excitation. Au-delà d’acheter l’équipement, il a fallu recruter les gens. Au final, je suis très fier de ce que nous avons accompli. »

« La philosophie de Suzuki, c’est aussi d’amener de jeunes pilotes au sommet, reprend-t-il. Certes, il y a toujours une possibilité qu’ils aillent rejoindre un autre constructeur par la suite. Il n’empêche que c’est plus stimulant et nos responsables sont d’ailleurs du même avis. Au départ, nous avons accordé notre confiance à Maverick. Certains estimaient qu’après un an de Moto2™, c’était beaucoup trop tôt […] Puis, quand Maverick est parti, nous avons recommencé avec Alex et voyant que ça marchait, nous avons décidé d’en faire de même avec Joan. C’était seulement sa quatrième saison en mondial, il en avait fait deux en Moto3™ et une en Moto2™. Sans compter que nous n’avons pas de team satellite, donc nous ne pouvons pas les placer dans une structure B. C’est un pari que nous faisons dès le début ! »

« Nous avons eu de la chance de tomber sur de bons pilotes, au grand talent, reconnaît-il. À vrai dire, nous avons toujours souhaiter avoir des gens qui soient ravis de nous rejoindre, qu’ils soient pilotes ou simples membres du staff. Je pense qu’on pourrait demander à Aleix ou à Maverick. À l’époque, c’était un privilège pour eux d’intégrer notre équipe. Aleix était dans une structure privée, Maverick voulait grimper en MotoGP™ tout en bénéficiant du soutien d’une usine. C’était pareil pour Alex et Joan. Je me souviens ma première rencontre avec Joan, quand je lui dis qu’on était intéressé pour l’avoir comme pilote. Sa réponse ne s’est pas faite attendre et c’est justement des gens motivés, dont nous souhaitons nous entourer. »

Dans cette interview, Davide Brivio évoque aussi son passé et ses premières expériences en MotoGP™ : rendez-vous donc de ce pas sur nos plateformes ou sur YouTube !

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