Cette année, de nouveaux visages intègrent la grille du MotoGP™, parmi eux un certain Luca Marini (Sky Racing Team VR46). Le n°10 y sera associé à Enea Bastianini (Avintia Esponsorama), contre qui il avait combattu en Moto2™ la saison passée, tout en y conservant ses couleurs du Sky Racing Team VR46. Alors qui est-il ? Comment s’est-il hissé à un tel niveau ? motogp.com vous retrace son parcours.
Marini, prêt à s'attaquer au chapitre MotoGP™
D’abord connu comme étant le demi-frère de Valentino Rossi, Luca Marini fait ses débuts en mini moto sur la piste de Cattolica à l’âge de quatre ans, puis dispute le CIV jusqu’en 2013 où il terminera quatrième de la catégorie Moto3™. Il rejoindra ensuite le CEV, toujours en Moto3™ le temps d’une saison, pour finalement prendre part au Moto2 European Championship. Il s’y classera d’ailleurs cinquième.
Le jeune Italien sera également invité sur deux Grands Prix de Saint-Marin Moto3™ en 2013 et 2015. L’équipe Forward lui offrira alors sa chance en Moto2™ un an plus tard. Il y marquera ses premiers points et ira jusqu’à signer une sixième place en Allemagne. Le transalpin y sera reconduit, mais après une entrée en matière prometteuse, Luca Marini connaîtra de nombreux résultats blancs…
Marini : La conversation avec Rossi qui a créé le déclic
En 2018, Luca Marini décide donc de migrer vers le Sky Racing Team VR46. Un déclic s’y produira, puisqu’il goûtera à ses premiers podiums et même à la victoire dans le cadre du GP de Malaisie. Septième de cette campagne 2018, il continuera de progresser. Preuve en est avec ces quatre autres Tops 3, dont deux nouveaux triomphes à Buriram et à Motegi ; ce qui lui permettra d’hériter du sixième rang.
En 2020, le jeune frère de Rossi rempilait pour une troisième année au sein de la même équipe et il allait cette fois-ci attaquer fort d’entrée de jeu avec un premier succès à Jerez. Deux autres suivront, combinés à deux podiums. Luca Marini virait ainsi en tête dès le GP d’Autriche ; un leadership qu’il conservera jusqu’à sa chute en Aragon. Malmené par la concurrence, le natif d’Urbino continuera à faire preuve de régularité sur les dernières manches, mais pas au point d’empêcher le sacre de son grand rival Enea Bastianini ; neuf unités ayant suffi à faire la différence.
Marini : « C’est un rêve qui devient réalité ! »
L’heure est à présent venu pour lui d’effectuer le grand saut vers le MotoGP™ : une ascension officialisée début novembre. Peut-il aspirer désormais à devenir meilleur rookie sur cette Desmosedici ? La réponse, bientôt !
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