Test du Qatar, c’est reparti pour un tour !

Après deux jours de trêve, le MotoGP™ revient sur le Circuit International de Losail avec un programme pour le moins chargé…

À peine le temps de se remettre de ce premier Test au Qatar, que l’heure est déjà venue de retourner en piste. Au programme : trois autres journées de roulage, destinées à préparer le coup d’envoi qui se tiendra sur ce même tracé dans un peu plus de deux semaines. Donc plus que jamais le temps presse !

Passés l’épreuve du feu pour les rookies, ces derniers y auront cette fois la possibilité d’y peaufiner réglages et style de pilotage, en espérant bien sûr que les conditions leur soit plus favorables. Mais un d’entre eux était particulièrement occupé en la personne de Lorenzo Savadori (Aprilia Racing Team Gresini). Il faut dire qu’Aprilia débarquait avec une RS-GP presque refaite à neuf. Du châssis au moteur, en passant par l’échappement, l’assise ou encore l’aérodynamique : leur prototype a fait l’objet d’un véritable relifting. Reste bien sûr à définir ce qu’il adopteront définitivement. En attendant, l’expérimenté Aleix Espargaró (Aprilia Racing Team Gresini) en faisait très bon usage, puisqu’il n’allait jamais terminé au-delà de la troisième place. Mais le Catalan, qui se montrait aussi compétitif sur de plus longs runs, vantait surtout sa plus grande stabilité.

Autre pilote à s’être montré tout impressionnant en cette reprise : Stefan Bradl (Honda Test Team). Abonné au Top 5, l’Allemand y était à vrai dire chargé de tout mettre au point en vue du futur retour de Marc Márquez (Repsol Honda Team) : un programme, jusque-là essentiellement tourné vers le châssis, qu’il s’emploiera donc à poursuivre en bon chef de file, à défaut de pouvoir pour le moment compter sur Pol Espargaró (Repsol Honda Team), tout fraîchement arrivé dans leur clan. Ce nouveau châssis, Takaaki Nakagami (LCR Honda Idemitsu) devrait justement en bénéficier très bientôt ; lui s’était vu confié différents carénages pour le premier Test, dont une des attractions aura également été le holeshot device, monté plus seulement à l’arrière, mais aussi à l’arrière.

Toutes les constructeurs en bénéficiaient à l’exception de Suzuki et Yamaha. En parlant de la marque aux diapasons, Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP) remontait en flèche au classement, après une mise en régime tout en douceur. Désormais dans la peau d’un pilote factory, ‘El Diablo’ gardait tout de même quelques séquelles de ses efforts au niveau des mains et ne voulait se laisser aller à aucune conclusion. Comme ses camarades, le Niçois disposait d’une version 2020 pour se réhabituer et d’un modèle 2021, jouant sur le châssis, le bras oscillant et d’autres éléments. Maverick Viñales (Monster Energy Yamaha MotoGP), troisième représentant Yamaha à atteindre le Top 7, disait de son côté avoir besoin de plus de tours, bien que convaincu d’avancer dans la bonne direction . Tout l’inverse de Valentino Rossi (Petronas Yamaha SRT), qui aura à cœur d’analyser de plus près ses datas pour rebondir. En proie à des problèmes de grip à la réaccélération, l’Italien devait en effet se contenter du 19e temps combiné.

Jack Miller (Ducati Lenovo Team) semble pour sa part s’être plutôt bien acclimaté à sa nouvelle équipe, comme en atteste cette deuxième place finale. Même chose pour Johann Zarco (Pramac Racing), qui se sera maintenu au sixième rang... Et Ducati, qui hissait trois de ses pilotes parmi les neuf premiers, pourrait bien avoir un autre carénage à nous présenter ces prochains jours !

En revanche chez Suzuki, il y a encore un certaine marge de manœuvre, à en croire Joan Mir (Team Suzuki Ecstar), ‘seulement’ crédité du huitième chrono. Ceci étant, le Champion du Monde faisait mieux que son coéquipier Alex Rins (Team Suzuki Ecstar), occupé quant à lui à effectuer des comparaisons de bras oscillants. Le n°42 aura par ailleurs eu le privilège de découvrir en avant-première le moteur de 2022, même si leur priorité reste de réunir le meilleur package pour clairement gagner en performance sur un tour : leur point faible jusqu’à ici.

Concernant KTM, il y a encore un peu de travail, et pour cause ! La firme de Mattighofen, qui étrennait notamment un carénage plus étroit, se montrait plus en retrait. Miguel Oliveira (Red Bull KTM Factory Racing) sauvait quelque peu l’honneur en 11e position ; tandis que Danilo Petrucci (Tech3 KTM Factory Racing) continuait d’y chercher ses marques. Mais les autrichiens entendent bien mettre de nouveau à contribution Dani Pedrosa, pour faire valider son moteur 2021 avant la première course et pour obtenir de plus amples commentaires, que ce soit au sujet de cette mise à jour châssis ou échappement.

Voici donc les principaux enjeux ! Alors les premières tendances, qui s’étaient dessinées, se confirmeront-elles ou assistera-t-on au contraire à de jolies surprises ? Pour le savoir, soyez des nôtres dès ce mercredi 12h. À l’instar du week-end dernier, nous vous proposerons un Live-Timing, des vidéos en provenance directe de Losail, des comptes rendus à mi-séance et en fin journée. Mais aussi des interviews, sans oublier notre émission After the Flag animée par Louis Suddaby et Neil Morrison en Direct de Barcelone. Ces derniers y seront en connexion avec notre reporter Simon Crafar à partir de 18h30 (heure française) et ce durant 1h30 !

Regardez les courses en Direct ou OnDemand, et profitez avec le VidéoPass, de tout le contenu motogp.com, qu’il s’agisse d’interviews, de sujets techniques… ou encore d’épreuves historiques.