Les paramètres qui auront leur importance à Austin

Découvrez avec le groupe Facebook MotoGP™ qu’est-ce qui permettra aux équipes de faire la différence sur cette piste texane.

Le Circuit des Amériques est la prochaine épreuve qui attend les pilotes du MotoGP™ : un tracé pour le moins complet… de quoi compliquer la mise au point des prototypes.

Ci-dessous, quelques éléments techniques à surveiller ce week-end, dont ce potentiel nouveau châssis aperçu en essais chez Suzuki.

V4 vs quatre cylindres en ligne

Cette piste possède effectivement la plus longue ligne droite du calendrier, qui relie l’épingle n°11 à un virage 12 tout aussi lent. Puissance et traction y sont de mise… mais ça ne fait pas tout ! Certes Marc Márquez (Repsol Honda Team) a dominé six des sept éditions disputées sur ce tracé avec son V4, il n’empêche que ces deux dernières années, quatre des six places sur le podium étaient occupées par un quatre cylindres en ligne : des Suzuki ou des Yamaha. Preuve que les sections sinueuses sont tout aussi importantes. Il sera du coup intéressant de voir quel constructeur parviendra à tirer au mieux son épingle du jeu.

Fabio Quartararo, Francesco Bagnaia, Gran Premio Octo di San Marino e della Riviera di Rimini

L’aérodynamisme

Le Circuit des Amériques est un véritable challenge pour l’aérodynamisme. Il y a des zones d’accélération cruciales, située dans la foulée de virages lents. Mais il y a aussi des lignes droites beaucoup plus courtes où les motos ont tendances à partir en wheelie, vu qu’on ouvre les gaz de façon précipitée.

Toutefois plaquer la moto au sol avec l’aérodynamisme peut se transformer en un véritable handicap sur les portions où les pilotes enchaînent les changements de directions. Du coup, mieux vaut trouver un bon équilibre.

Jack Miller, Ducati Lenovo Team, Misano MotoGP™ Official Test

Le frein arrière

Toutes les pistes du calendrier sollicitent le frein arrière, mais celle-ci encore plus. Dans ces ondulations formées par les courbes 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10, les pilotes diminuent progressivement leur vitesse. Mais pour faire tourner leur moto correctement, l’usage de l’accélérateur n’est pas suffisant. C’est pourquoi ils vont avoir recours au frein arrière, plus que d’ordinaire, pour pouvoir se glisser dans ces virages, tout en réduisant leur vitesse de passage.

Le nouveau châssis Suzuki

Suzuki a testé ce nouveau châssis lors du récent Test à Misano : un châssis reconnaissable à cette large section en carbone apposée sur le dessus de la poutre principale.

Team Suzuki Ecstar, Misano MotoGP™ Official Test

Et il semblerait que ce dernier ait permis d’améliorer légèrement leurs performances au freinage, à en croire les commentaires de Joan Mir (Team Suzuki Ecstar) et de son coéquipier Alex Rins (Team Suzuki Ecstar). Or le freinage est justement un critère essentiel à Austin, que ça soit dans le virage 1, 11 ou 12, où les pilotes arrivent à près de 330 km/h. Gardez donc un œil dans le box Suzuki.

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