10 choses à savoir sur Martín

Notre rédaction vous a compilé quelques curiosités au sujet du Madrilène, sacré meilleur rookie en 2021.

motogp.com poursuit cette nouvelle série d’articles lancée il y a quelques jours visant à vous livrer quelques indiscrétions sur la vie des pilotes et ce vendredi, nous avons décidé de donner un coup de projecteur sur Jorge Martín (Pramac Racing).

Arrivé en catégorie reine, il y a tout juste un an, le Madrilène y a d’ores et déjà signé quatre poles, trois podiums dont une victoire ; ce qui lui avait valu de terminer neuvième et meilleur rookie : des résultats qui auraient pu être encore meilleurs s’il n’était pas lourdement tombé à Portimão. Le n°89 avait en effet été contraint de louper quatre courses en raison de ces blessures. Mais nul doute, le représentant du team Pramac Racing compte bien rivaliser aux côtés des pointures cette année et en a largement les moyens. En attendant, voici donc dix choses que vous ne saviez peut-être pas sur lui.

1. Kuala, son beagle. Jorge Martín l’a appelé ainsi, car c’est en Malaisie où il fut titré Champion du Monde Moto3™ en 2018. Or Kuala Lumpur en est la capitale. Un compte Instagram lui est également dédié.

2. À la mémoire de Crivillé. Vous vous souvenez certainement de ce moment au GP de Styrie l’an passé, lorsque Jorge Martín a accroché autour de son cou un drapeau espagnol avec le taureau Osborne, dans son tour d’honneur. Il s’agissait en l’occurrence du même drapeau que ses parents Ángel Martín et Susana Almoguera emmenaient sur les circuits pour soutenir les pilotes espagnols en 1987, parmi lesquels Alex Crivillé. Ce drapeau avait déjà fait parler de lui en 2018, lors de son propre sacre.

3. Étudiant. Comme le paddock du MotoGP™ fut à l’arrêt durant quelques mois en 2020, Jorge Martín a mis ce temps à profit pour entamer des études de nutrition ; sachant que la préparation mentale et physique a de plus en plus son importance. « Un sportif doit savoir ce qu’il peut manger et pourquoi, » justifiait l’Espagnol, qui ne veut négliger aucun détail dans sa préparation.

4. Des talents cachés. En dehors de la moto, Jorge Martín confiait être assez doué en snowboard : une discipline qu’il a tout le loisir de perfectionner en compagnie d’amis, puisqu’il a la chance de vivre en Andorre. À vrai dire, la neige l’a toujours attiré et on le voit au travers de ses publications sur Instagram.

5. Féru de tatouages. L’autre passion de Jorge Martín, ce sont les tatouages. Le pilote ibérique en possède une quinzaine et il y en a de toutes sortes : de ces animaux, en passant par ce « Faith » visible au premier coup d’œil sur son bras. Mais celui qui attire le plus l’attention reste encore cette phrase « We are not here to take part, we are here to take over. » Entendez : « Nous ne sommes pas là pour participer, mais là pour prendre le contrôle ! » Cette citation est en réalité signée Conor McGregor. Et ces mots prononcés par ‘The Notorious’, surnom donné à ce célèbre lutteur irlandais, l’ont tellement marqué qu’il a décidé de se les faire graver. Cela dit, son tatouage préféré est de loin le ‘080821’ : date à laquelle il a décroché son premier succès en MotoGP™.

6. Ses débuts en tant que sportif. Bien qu’il ait rapidement trouvé sa voie, Jorge Martín s’est essayé étant plus jeune aux sports de combat et au tennis. À vrai dire, le natif de Madrid a toujours été très actif.

7. Son amitié avec Aleix (Aprilia Racing). Jorge Martín a toujours été très proche de lui. Parfois, il leur arrive d’aller faire du vélo en dehors : un sport dans lequel son compatriote excelle. Autre pilote avec qui il entretient particulièrement de bonnes relations : Maverick Viñales (Aprilia Racing).

8. De Rossi à Lorenzo. Petit, le n°89 vouait forcément une admiration pour des stars comme Valentino Rossi, avec qui il s’était justement pris en photo au GP de Valence 2006 : un cliché depuis devenu iconique. Ce jour-là, ‘Il Dottore’ laissait malheureusement échapper le titre face à Nicky Hayden. Jorge Martín n’a par ailleurs jamais tari d’éloges envers Casey Stoner et Jorge Lorenzo, qu’il choisirait comme coach s’il le pouvait.

9. La possibilité d’abandonner. Bien que le bilan de cette première saison en MotoGP™ ait été relativement positif, Jorge Martín aura traversé une période assez difficile après son accident d’Algarve. Envahi par les doutes, ce dernier a même songé à tout arrêter. Mais plus tôt dans sa carrière, l’Espagnol avait déjà dû faire face à des moments de ce type, comme en 2013, lorsqu’en proie à des problèmes financiers, personne ne pariait sur lui. Sa victoire en Red Bull MotoGP Rookies Cup l’année suivante, sa ténacité et le bon travail de son entourage lui auront toutefois permis de se frayer un chemin jusqu’au MotoGP™.

10. La promesse de Punta Cana. À son retour de blessure, Jorge Martín avait promis à son équipe de les emmener en République Dominicaine s’il signait un podium d’ici la mi-saison. Vous comprenez désormais pourquoi tout le monde s’est mis à scander « Punta Cana » dans le box Pramac Racing, lorsqu’il a gagné en Styrie. Et le Madrilène a tenu parole, une fois la saison terminée !

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