Au fil des années, le MotoGP™ nous a montré qu’il fallait se préparer à vivre l’attendu. Très souvent, les pilotes nous offrent des moments défiant toute logique, à tel point qu’on se demande si ça s’est vraiment produit. À l’aube de cette nouvelle saison, nous vous proposons de revenir certaines de ces scènes aperçues en piste, dont on se souviendra longtemps, qu’on aurait eu du mal à croire si on n’en avait pas été les témoins.
On pourrait remonter le temps et débuter avec ce GP de Doha 2021, lorsque ce rookie prénommé Pedro Acosta (Red Bull KTM Ajo), auteur d’un podium pour sa première apparition en mondial, gagnait après être parti de la pitlane et s’être frayé un passage au sein du peloton : une star était née !
Dans le genre course sensationnelle, on a aussi ce GP d’Autriche l’an passé, avec cette averse qui est complétement venue redistribuer les cartes à seulement quelques tours du drapeau à damier. Contrairement à Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing), les cinq premiers décidaient en effet de rentrer au box pour chausser des pneus pluie. Et le pari du Sud-Africain s’avérait concluant, puisqu’il parvenait à décrocher sa deuxième victoire sous les couleurs de KTM.
Mais qui a dit que les coups de théâtre n’arrivaient qu’en course ? Souvenez-vous de ces qualifications à Termas de Rio Hondo en 2018, quand Jack Miller (Ducati Lenovo Team) défiait les conditions précaires en établissant la pole, au guidon d’une Desmosedici pourvue de pneus slicks. Lequel succédait alors à Casey Stoner, ultime poleman de son pays.
Nous pourrions par ailleurs consacrer des pages et des pages à la carrière de Marc Márquez (Repsol Honda Team). Cela dit, un des épisodes les plus marquants restera son retour à la compétition, après avoir passé 265 hors des circuits en raison de plusieurs opérations au bras. C’était à Portimão, pas plus tard que l’an dernier. Et puis comment ne pas évoquer ce succès empoché au Sachsenring, sur un de ses tracés de prédilection. Il mettait ainsi fin à 581 jours de disette, preuve de sa persévérance et de sa force de caractère.
Sans oublier ces incroyables acrobaties auxquelles on assiste parfois. Demandez plutôt à Bo Bendsneyder, à Niklas Ajo ou à Alex Márquez (LCR Honda Castrol), qui ont failli se faire éjecter de leur moto aux Grands Prix d’Émilie-Romagne 2021, des Pays-Bas 2015 et du Japon 2019. Ces derniers avaient miraculeusement réussi à la rattraper. Même chose pour Marc Márquez, le jour de son titre à Valence 2017. On était passés tout près de la catastrophe…
Le numéro d'équilibriste de Niklas Ajo
Il y a également, ces combats dans le dernier tour, comme celui que nous avaient offert Marc Márquez et Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP), à Buriram en 2019. Au bout du compte, le Catalan avait fini par l’emporter pour décrocher une huitième couronne mondiale.
On pourrait d’autre part citer ce GP de Styrie 2020, avec un Miguel Oliveira (Red Bull KTM Factory Racing), qui inscrivait le tout premier triomphe de Tech3 à ce niveau de la compétition, en s’engouffrant dans une brèche. Viennent pareillement à l’esprit ce dimanche où Danilo Petrucci s’était imposé sur ses terres en ayant tenu tête au binôme Andrea Dovizioso – Marc Márquez, ce duel de Montmeló 2009 ayant opposé Jorge Lorenzo à Valentino Rossi ou encore ces bagarres entre Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) et ce même Marc Márquez.
Le dernier tour du GP VisitQatar vécu par les télévisions !
Ce même tracé de Lusail, qui accueille la toute première épreuve du calendrier, a par ailleurs été le théâtre de nombreux mano a mano entre Marc Márquez et Andrea Dovizioso (WithU Yamaha RNF MotoGP™ Team).
Et il y a fort à parier que 2022 s’annonce tout aussi spectaculaire !
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