Après un Grand Prix du Qatar compliqué, Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™) et Jack Miller (Ducati Lenovo Team) auront tous deux eu l’occasion de se rattraper à Mandalika. ‘El Diablo’, parti de la pole, allait en effet signer au bout du compte une deuxième place ; l’Australien une quatrième en ayant brièvement mené.
Mais le Niçois aura également connu un léger accrochage avec le natif de Townsville dans le deuxième tour, alors que ce dernier, visiblement plus à l’aise au départ, venait de prendre l’ascendant sur lui.
« Je venais juste de le doubler et d’un coup sa moto est passé tout près de ma jambe, expliquait le représentant du Ducati Lenovo Team. Un peu comme il a fait à Johann. Je ne pense pas que ça soit nécessaire de réaccélérer ainsi en direction de l’autre, quand quelqu’un vous déborde. Je serais heureux de lui en toucher deux mots… On sait que ça passera, dans le sens où la Yamaha tourne bien. Mais ce n’est pas pour autant que vous devez rouvrir en grand la poignée de gaz en visant mon pneu avant. Je ne pense pas que ça soit très fair-play. Il est venu s’appuyer sur mon cuir, alors que j’avais un bien meilleur rythme que lui à ce moment-là. Je remontais de la neuvième place et il était en pole. Ce sont juste des risques juste innécessaires en début de course de foncer comme ça dans ma jambe. »
Le Champion du Monde n’a pas manqué de lui répondre en conférence de presse : « Je m’en fiche, car il a aussi réalisé quelques dépassements agressifs par le passé et le mien était loin de l’être ! Je ne m’attendais pas à le toucher. Et puis ce contact était vraiment léger, faisait-il remarquer. Je ne sais pas si vous avez vu les images, mais avant de parler, je pense qu’il devrait y jeter un coup d’œil. Je n’ai rien fait de mal […] Après la course, je n’arrivais pas à entendre ce qu’il me disait, mais j’ai compris qu’il n’était pas content. Je n’ai pas eu de mouvements étranges ou quoi que ce soit, je n’ai pas essayé de l’attaquer. Il est juste aller large et j’ai recroisé. Mais j’aimerais bien avoir l’avis d’autres pilotes pour savoir comment ils jugent cette manœuvre. De mon point de vue en tout cas, si j’avais fait quelque chose de pas correct, je me serais excusé. Là je ne vois vraiment pas pourquoi. »
L’incident est clos. Les regards sont désormais tournés vers Termas de Río Hondo où Jack Miller avait justement signé la pole en 2018, avec cette image pour le moins insolite du n°43, installé tout seul en première ligne.