Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team), qui avait entraîné un autre pilote Ducati dans sa chute au Qatar – en l’occurence Jorge Martín (Pramac Racing), avait à cœur de se rattraper en Indonésie. Le Turinois, au rythme plutôt prometteur sur le mouillé, occupait la sixième place sur la grille. Malheureusement, sa course prenait une bien mauvaise tournure après seulement quelques tours. Alors repoussé au neuvième rang, l’Italien finissait par rallier l’arrivée en 15e position : un résultat loin d’être celui escompté, qu’il a lui-même du mal à interpréter.
« Plein de questions entourent cette course. Je dois comprendre ce qui n’a pas fonctionné ce dimanche. C’est bizarre parce que j’avais eu un très bon feeling sous la pluie, lors du Test en Malaisie. Pareil ici durant la première session et le warm-up. Certes j’y avais enregistré le 11e chrono, mais mon rythme y était très élevé […] En course j’étais prêt à me battre pour la victoire face à Fabio, mais au final, tout l’inverse s’est produit, expliquait-il en debriefing. Dès le départ, j’ai eu beaucoup de mal. Rien qu’au premier virage, j’ai eu une drôle de sensation, ce qui m’a fait perdre pas mal de positions. À chaque fois que j’essayais d’attaquer, j’avais l’impression de perdre l’avant. Je ne sais pas si ça s’est vu à un moment, je me suis fait une belle chaleur en fin de ligne droite. Franchement, j’ai eu de la chance de ne pas tomber, car j’allais assez vite à cet endroit. Normalement, je cerne plutôt bien les limites, ce qui n’était pas le cas cette fois. Pourtant je ne freinais pas fort comme Jack. Je ne sais pas pourquoi, j’étais super lent. Et puis côté pneus, je ne saurais pas l’expliquer, mais ça ne marchait pas. Je ne dis pas que ça vient de là, peut-être que je n’attaquais tout simplement pas comme il fallait. »
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Si le bilan est pour le moment assez mauvais, pas question se laisser abattre ! « Je suis assez déçu, car on a inscrit qu’un point en l’espace de deux week-ends, faisait-il remarquer. C’est une situation délicate, un moment compliqué. Mais nous devons rester positifs pour les prochaines courses, nous avons un bien meilleur potentiel. À nous d’essayer d’être compétitifs comme nous l’étions ce matin. J’aimerais vraiment procéder à ce reset. Après tout, le roue va bien finir par tourner ! »
C’est en tout cas ce que nous souhaitons au transalpin et aux rouges. Prochaine occasion de se racheter : le GP d’Argentine, prévu dans une dizaine de jours.