Fans français, le moment que vous attendez tous est enfin arrivé : celui du Grand Prix de France ; un événement auquel le public pourra cette fois-ci assister, après le rebond épidémique 2021. Et cette édition marque le grand retour sur ses terres de Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™), premier tricolore à avoir empoché le graal en MotoGP™.
Le Mans prêt à accueillir son Champion
En revanche, voilà 10 ans que la Marseillaise n’a plus retenti dans la Sarthe, toute catégorie confondue. Souvenez-vous c’était avec le local de l’étape Louis Rossi en Moto3™. Alors cette troisième tentative sera-t-elle la bonne pour ‘El Diablo’ ? Le Niçois avait signé la pole lors des deux précédentes éditions, mais ses plans avaient toujours été sabotés par la météo – un grand classique au Mans – et une Ducati l’avait au final emporté, celle de Danilo Petrucci puis celle de Jack Miller (Ducati Lenovo Team).
Il est le reconnaît ouvertement : son début de saison aurait certes pu être meilleur, il n’empêche qu’il est celui encore celui qui s’en sort le mieux. Preuve en est : contrairement à 2021, il aborde son épreuve nationale en tête du Championnat, en ayant inscrit trois podiums dont une victoire et en n’ayant jamais fait moins bien que neuvième. Lequel avait justement enregistré son premier Top 3 à domicile l’an passé.
Les principales menaces pour Quartararo
Cela dit, la concurrence promet d’y être redoutable et le danger pourrait venir de son propre compatriote Johann Zarco (Pramac Racing), désireux de faire oublier cette malheureuse chute de Jerez. Le représentant Pramac Racing s’était classé deuxième lors de son ultime venue sur cette piste. Peut-il désormais aller chercher ce succès qui se refuse à lui depuis son accession au MotoGP™ ? Telle est la question. Toujours est-il qu’à ce stade le n°5 pointe au septième rang.
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Néanmoins, il faudrait surtout se méfier de Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team). En proie à quelques déboires sur les premières manches, l’Italien semblait avoir retrouvé sa forme d’antan en Andalousie, maintenant Fabio Quartararo à bonne distance tout au long de la course pour s’imposer. Le voici donc cinquième, soit cinq positions de gagnées.
Et puis il y a aussi son coéquipier Jack Miller, dernier vainqueur en date sur ce tracé, qui se retrouve 11e à défaut d’avoir pu rivaliser avec Aleix Espargaró (Aprilia Racing Team) et Marc Márquez (Repsol Honda Team) en Espagne.
Les possibles outsiders
Pendant ce temps-là, Aleix Espargaró se hissait de nouveau parmi les trois premiers ; jamais Aprilia n’avait connu un tel privilège sur deux rendez-vous consécutifs à ce niveau de la compétition. D’ailleurs, ce résultat mettait un terme à leurs concessions. Actuellement, à peine sept longueurs le séparent du leader ! La Sarthe ne lui a toutefois guère souri jusque-là.
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Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™) et Alex Rins (Team Suzuki Ecstar), pour le coup freiné dans sa remontée par une excursion dans le bac à gravier, accusent quant à eux déjà 20 unités de retard. Joan Mir (Team Suzuki Ecstar), assez régulier si on fait abstraction de cet accrochage à Portimão, occupe pour sa part la sixième place. Tout comme le Catalan, le Majorquin s’était fait piéger sur ce circuit il y a un an : un sort qu’ils entendent bien conjurer.
Les KTM de Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing) et de Miguel Oliveira (Red Bull KTM Factory Racing), en manque de réussite ces derniers temps, reculent dans la hiérarchie. Les deux hommes complètent le Top 10, accompagné de Marc Márquez, dorénavant intercalé entre eux. Le natif de Cervera s’est illustré à trois reprises au Mans, en 2014, 2018 et 2019… Et qui sait, il aurait peut-être pu ajouter un autre triomphe à son compteur, s’il n’était pas tombé en tête de course au GP de France 2021.
La première séance d’essais libres MotoGP™ se tiendra ce vendredi à 9h55.