1. Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team), qui s’adjuge le nouveau record de la piste, signe sa huitième pole en MotoGP™, sa deuxième consécutive. La dernière fois qu’il avait enchaîné deux victoires, c’était en Algarve et à Valence.
2. Six de ses sept poles se sont transformées en podium. Il n’a trébuché qu’à une seule occasion, c’était au GP d’Émilie-Romagne 2021. Le Turinois était alors installé en tête de course.
3. Jamais un pilote Ducati n’avait accompli un tel exploit sur cette piste en MotoGP™.
4. Jack Miller (Ducati Lenovo Team), qui partira deuxième, égale ses meilleures qualifications de l’année. À Austin, l’Australien avait par la suite rallié le drapeau à damier en troisième position, son ultime podium en date.
5. Aleix Espargaró (Aprilia Racing), troisième de cette Q2, avait déjà atteint la première ligne en Argentine, au Portugal et à Jerez : des circuits où il a justement terminé parmi les trois premiers. Jamais Aprilia n’a inscrit trois podiums d’affilée en catégorie reine.
6. Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™), qui demeurait invaincu dans cet exercice depuis deux ans, s’élancera de la quatrième place. ‘El Diablo’ est toujours apparu sur une des deux premières rangées cette saison à l’exception du Qatar.
7. Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™) occupera la cinquième position sur la grille, comme ce fut le cas en Indonésie et aux États-Unis. Si à Mandalika, l’Italien s’était classé 11e, au Texas il s’était en revanche illustré.
8. Le dernier succès d’un tricolore en catégorie reine sur ses terres remonte à 1954. C’était à Reims avec Pierre Monneret (ça fera très exactement 68 ans le 30 mai).
9. Joan Mir (Team Suzuki Ecstar), contraint de disputer la Q1 à l’instar du week-end indonésien, se voyait crédité du septième temps : son deuxième meilleur résultat en Q2 après ce deuxième chrono du Portugal. Au final, la pénalité attribuée à Johann Zarco lui permet de gagner place. À ce jour, le Majorquin ne compte qu’un seul triomphe en MotoGP™, c’était au GP d’Europe 2020.
10. Marc Márquez (Repsol Honda Team), dixième et premier pilote Honda sur la grille, avait toujours mieux figuré à l’issue d’un samedi sarthois. Aucun représentant de la marque japonaise dans le Top 9 en qualifications de la catégorie reine au Mans, ça n’était pas arrivé depuis leur retour en 1982.