14 ans plus tard, deux rookies brillent en qualifications

C’est une des statistiques à retenir en amont de ce GP Oakley d’Italie.

1. Depuis le début de saison, six concurrents différents ont décroché la pole, soit d’ores et déjà autant qu’en 2021.

2. Fabio Di Giannantonio (Gresini Racing MotoGP™) devient le cinquième homme à dominer des qualifications après s’être sauvé des repêchages. Il rejoint ainsi Jorge Martín (Prima Pramac Racing), Marc Márquez (Repsol Honda Team), Maverick Viñales (Monster Energy Yamaha MotoGP™) et Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team), qui avaient respectivement accompli de tels exploits aux Grands Prix d’Autriche 2021, de Thaïlande 2018, de Valence 2018 et d’Émilie-Romagne 2021.

3. La dernière fois que deux rookies s’étaient accaparés les deux premières places de la grille, c’était au Qatar en 2008, avec Jorge Lorenzo et James Toseland.

4. Il faut par ailleurs remonter au GP d’Autriche 2016 pour voir une première ligne 100% italienne. Ce week-end-là, Andrea Iannone avait Valentino Rossi et Andrea Dovizioso à ses côtés.

5. Francesco Bagnaia, qui avait excellé dans cet exercice au Mans, partira cinquième. Cinq Ducati figuraient déjà aux avant-postes à Austin cette année.

Francesco Bagnaia, Ducati Lenovo Team, Gran Premio d’Italia Oakley

6. Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™), premier représentant non-Ducati, occupera pour sa part la sixième position, comme ça avait déjà été le cas en Argentine et à Austin. La seule fois où ‘El Diablo’ s’est élancé de plus loin en 2022, c’était au Qatar.

7. Aleix Espargaró (Aprilia Racing), auteur du septième temps, avait déjà raté la première rangée à trois reprises jusque-là. Jamais Aprilia n’a enchaîné quatre podiums en catégorie reine.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing, Gran Premio d’Italia Oakley

8. Takaaki Nakagami (LCR Honda Idemitsu), huitième et premier pilote Honda, avait auparavant atteint le Top 8 à Jerez. Il s’y était classé septième en course.

Takaaki Nakagami, LCR Honda Idemitsu, Gran Premio d’Italia Oakley

9. Marc Márquez (Repsol Honda Team), qui disputait ses quatrièmes repêchages, s’est sauvé pour la troisième fois. Suite à une pénalité attribuée à Jorge Martín (Prima Pramac Racing), il hérite de la 11e place ; son deuxième pire résultat en Toscane après 2015. Il y avait signé le 13e chrono.

Marc Marquez, Repsol Honda Team, Gran Premio d’Italia Oakley

10. Jack Miller (Ducati Lenovo Team), initialement crédité d’une 13e position, profite de cette sanction dont a écopé Jorge Martín pour grimper en quatrième ligne. La dernière fois qu’il avait fait moins bien, c’était au GP de Teruel 2020 (14e). En Argentine, il était aussi parti 14e, mais à cause d’une pénalité.

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