Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) abordait ce rendez-vous avec une première balle de match. 14 points le séparaient plus exactement de son dauphin Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™, 27 d’Aleix Espargaró (Aprilia Racing Team) et 42 d’Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP™), les trois derniers pilotes à pouvoir encore lui faire barrage.
La partie ne s’annonçait néanmoins pas simple pour l’Italien, qui certes s’était sauvé des repêchages, dans la mesure où il partait seulement neuvième. Dans son malheur, ses principaux adversaires figuraient encore plus loin sur la grille.
Néanmoins son départ éblouissant faisait vite oublier ses mauvaises qualifications. En effet, il occupait déjà la deuxième place au premier virage, juste derrière Jorge Martín (Prima Pramac Racing) qui tentait sans tarder de le distancer. Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™) avait lui aussi signé un bel envol pour se hisser au quatrième rang.
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En tête de course, Jorge Martín se faisait alors piéger et un duel s’engageait entre Francesco Bagnaia et Enea Bastianini ; de quoi donner quelques sueurs froides au clan Ducati ; surtout que Marco Bezzecchi (Mooney VR46 Racing Team) revenait dangereusement sur ‘El Diablo’. Fallait-il ou pas donner des consignes d’équipe ? La question venait à se poser, car si le rookie passait le Champion sortant, une victoire de Pecco lui offrait d’emblée le titre. Mais finalement, le n°72 lâchait prise.
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Ducati décidait du coup de laisser ses pilotes en découdre, dans le plus grand respect bien sûr. Enea Bastianini donnera d’ailleurs du fil à retordre à son futur coéquipier. Malgré tout, le dernier mot lui reviendra ! Fabio Quartararo les accompagnait sur le podium, repoussant ainsi le sacre du Turinois à la grande finale de Valence.
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