Aoyama, ultime Champion du Monde 250cc de l’histoire

Hiroshi Aoyama, dernier pilote à avoir raflé le titre en 250cc, reprendra du service à Motegi en tant que remplaçant de Jack Miller.

Trois Japonais seront présents au départ de leur épreuve nationale cette année à Motegi : le pilote invité Katsuyuki Nakasuga (Yamalube Yamaha Factory Racing), Kohta Nozane (Monster Yamaha Tech3), remplaçant du souffrant Jonas Folger et son compatriote Hiroshi Aoyama (EG 0,0 Marc VDS), qui intervient ponctuellement depuis son retrait du MotoGP™ fin 2014. Lors de la précédente édition, le natif de Chiba remplaçait alors son ancien coéquipier Dani Pedrosa (Repsol Honda Team), victime d’une fracture de la clavicule droite aux FP2. Cette fois, le Japonais a été appelé en renfort par l’équipe EG 0,0 Marc VDS pour pallier l’absence de Jack Miller, qui s’est cassé le tibia droit à l’entraînement.

L’épreuve en question évoque à vrai dire de bons souvenirs à Hiroshi Aoyama, puisqu’outre le fait d’y courir devant son public, le nippon s’y illustré à deux reprises du temps de la 250cc : en 2005 et en 2006 ; il s’agit d’ailleurs du dernier succès d’un pilote local à Motegi, toutes catégories confondues. Ce jour-là, il l’avait emporté devant Alex De Angelis et Jorge Lorenzo au guidon de sa KTM.

Hiroshi Aoyama dispose en effet d’un joli palmarès en quart de litre et ce dernier restera dans l’histoire des Grands Prix comme étant le dernier Champion du Monde en 250cc. Vainqueur à Jerez, à Assen, à Donington et à Silverstone, le Japonais inscrivit trois autres podiums lors de cette campagne 2009 ; résultats qui lui permirent d’arriver pour la finale de Valence avec 21 points d’avance sur le tenant du titre Marco Simoncelli. Victime d’une légère sortie de piste qui le repoussait dans la hiérarchie, Hiroshi Aoyama sut toutefois mieux gérer la pression puisque son adversaire italien, alors leader de la course, allait partir à la faute à sept boucles du drapeau à damier.

Le pilote du team Scot Racing Team 250cc, finalement classé septième, s’adjugeait ainsi le titre de Champion du Monde ; moment plein d’émotions sur lequel il revenait aussitôt le lendemain, tout en abordant les autres moments marquants de sa saison et ses bagarres avec le regretté transalpin.