Le MotoGP™ met le cap vers l’hémisphère Sud

Le circuit de Phillip Island s’apprête à accueillir la 17e épreuve du calendrier ; une course qui s’annonce renversante !

Après un GP du Japon riche en émotion, l’heure est à présent au Grand Prix d’Australie, une épreuve qui se tient depuis 22 ans sans interruption sur le tracé de Phillip Island. Située au bord de l’océan, cette piste antihoraire est réputée comme une des plus rapides du calendrier… et Marc Márquez (Repsol Honda Team) n’a justement pas perdu de temps !

L’Espagnol, qui jouait sa première balle de match devant ses employeurs, est en effet d’ores et déjà assuré d’une septième couronne mondiale après son récent succès. Mais le funambule du MotoGP™, qui nous a offert encore de jolis rattrapages à Motegi, n’est pas rassasié, loin de là !

C’est donc une nouvelle victoire que le natif de Cervera visera à Phillip Island, histoire de continuer à faire tourner la tête de ses adversaires et d’affoler toujours plus les records. À vrai dire ce circuit lui convient assez bien. Preuve en est : le Catalan, qui compte à présent autant de titres qu’un certain Mick Doohan, s’y est adjugé la pole ces quatre dernières années ; résultat auquel s’ajoutent trois triomphes, dont deux en MotoGP™ (2015, 2017). Ce terrain est également favorable à RCV, puisque Honda est tout simplement le constructeur à y avoir le plus brillé.

Andrea Dovizioso (Ducati Team), qui a définitivement adieu à un possible sacre après cette chute survenue à deux tours de l’arrivée il y a moins d’une semaine, aura pour sa part à cœur de se rattraper sur cette piste, où il ne compte jusqu’à présent qu’un seul podium… sans compter que l’Italien est dorénavant talonné par son compatriote Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP).

Le représentant du team Movistar Yamaha, qui vient d’enchaîner deux quatrième places, est revenu à plus exactement neuf longueurs de l’actuel dauphin et force est de constater que le Docteur est le pilote le plus victorieux à ce jour en Australie. Le transalpin s’y est imposé à huit reprises toutes catégories confondues. Certes son dernier triomphe date de 2014, mais l’an passé, Valentino Rossi y était tout de même présent sur le podium.

Valentino Rossi, Maverick Viñales, Movistar Yamaha MotoGP, Michelin® Australian Motorcycle Grand Prix

Pour Maverick Viñales (Movistar Yamaha MotoGP), le GP du Japon n’aura pas été aussi bon que celui de Thaïlande. ‘Seulement’ septième à l’arrivée, le pilote ibérique se retrouve de fait, sous la menace directe de Cal Crutchlow (LCR Honda Castrol), qui se sera au contraire montré en très grande forme au pays du Soleil-Levant comme en atteste cette deuxième place. Désormais clairement installé en tête du classement satellite, le Britannique n’a que sept unités de retard sur Maverick Viñales et part avec un avantage non négligeable, celui d’avoir gagné l’édition 2016.

Derrière on retrouve un groupe, emmené par Johann Zarco (Monster Yamaha Tech3). Le Français, classé sixième à Motegi, gagne tout de même deux positions et ce dernier a une revanche à prendre. Le tricolore y avait en effet été privé de podium en 2017 pour 16 millièmes, alors qu’il pointait encore au second rang à deux boucles du drapeau à damier. Danilo Petrucci (Alma Pramac Racing), plus en retrait lors de l’ultime manche, est à égalité avec lui.

Jorge Lorenzo (Ducati Team), qui avait décidé de jeter l’éponge à l’issue de la FP1, se voit de son côté repoussé au huitième rang et le Majorquin pourrait encore reculer dans la hiérarchie dans la mesure où il a préféré rentrer en Europe pour faire examiner sa blessure au poignet gauche. Forfait pour ce GP Michelin d’Australie, l’Espagnol sera exceptionnellement remplacé par Álvaro Bautista (Ángel Nieto Team), auteur d’un joli Top 5 au Japon.

Álex Rins (Team Suzuki Ecstar), qui a offert un podium à Suzuki sur ses terres, complète le Top 10 provisoire en compagnie d’Andrea Iannone (Team Suzuki Ecstar) ; lequel ayant perdu très légèrement du terrain après son erreur de Motegi.

Jack Miller, EG 0,0 Marc VDS, Michelin® Australian Motorcycle Grand Prix

Ce Grand Prix aura également une saveur spéciale pour Jack Miller (Alma Pramac Racing), qui y avait d’ailleurs mené les premiers tours la saison passée. À domicile, l’Australien est en tout cas bien déterminé à faire oublier ce dernier résultat blanc et le public australien aura cette fois un autre de ses représentants en piste : Mike Jones, qui évoluera de son côté au guidon de la GP18 d’Álvaro Bautista.

La première séance d’essais libres du GP Michelin d’Australie se tiendra vendredi, à partir de 2h55 (heure française). Regardez les courses en Direct ou OnDemand, et profitez avec le VidéoPass, de tout le contenu motogp.com, qu’il s’agisse d’interviews, de sujets techniques… ou encore d’épreuves historiques.